Quatre jours après les dégâts causés au système du tout-à-l’égout à la place Cardinal Margéot à Rose-Hill, c’est toujours le mécontentement du côté des habitants et des commerçants. L’odeur nauséabonde persiste en dépit des travaux de nettoyage et de désinfection qui ont été entrepris.
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La situation retourne petit à petit à la normale à Rose-Hill quatre jours après les dommages causés au système de tout-à-l’égout à la Place Cardinal Margéot. Si du côté des autorités, on affirme que le nécessaire a été fait pour réparer, nettoyer et désinfecter les lieux, c’est la grogne du côté des habitants et des commerçants. Ils déplorent l’odeur nauséabonde encore présente en dépit du nettoyage effectué et la désinfection des lieux. « Ils n’ont pas nettoyé de fond en comble », déplore Veena Teeluck, propriétaire d’une agence de voyages. Son commerce a été envahi par les eaux usées que ses employés se sont évertués à nettoyer depuis lundi. De nombreux documents et matériels ont été endommagés et son entreprise roule au ralenti.
À côté, le snack de Manilall Surdha. Au chômage technique depuis l’incident, il ne sait pas encore quand il pourra reprendre ses activités. « Nous attendons l’autorisation du bureau sanitaire. » Les officiers de la Santé ont réquisitionné les produits qui ont été en contact avec les eaux provenant de la fuite du système de canalisation abîmée par les travaux dans le cadre du Metro Express. Plusieurs jours après l’incident, les commerçants déplorent que le caniveau qui longe leur commerce n’ait pas encore été nettoyé convenablement.
Plus loin, ce sont les habitants d’un immeuble qui ne savent plus à quel saint se vouer. Après le nettoyage, l’eau stagne dans leur cour et dégage une odeur pestilentielle, qui envahit la maison. « Pendant la journée, il est difficile de rester à l’intérieur », expliquent Didier et Ronnie.
Du côté de la mairie de Beau-Bassin/Rose-Hill, le maire Ken Fong nous assure que de gros travaux de lavage sont prévus ce jeudi 1er novembre. Une source proche du ministère de la Santé abonde dans le même sens. Il ajoute que les préposés au bureau sanitaire suivent la situation de très près afin de s’assurer que les lieux soient désinfectés et que les habitants des régions concernées soient fournis en eau potable. « Des échantillons d’eau sont prélevés régulièrement à des fins d’analyse », explique notre source.
Dans un communiqué émis le 31 octobre, la Central Water Authority (CWA) affirme que les analyses effectuées par le ministère de la Santé et le laboratoire Quantilab ont démontré que l’eau provenant de la station de traitement de Pailles est potable et que la station fonctionne à plein régime.
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