Campagne « Zeness to Ena Valer » : le combat de Brian Thomson contre la drogue

Le 15 mai la campagne digitale « Zeness to Ena Valer » sur le fléau de la drogue sur les jeunes a été lancée sous l’initiative de NOE (Nou Oblize Ede).

Le 15 mai la campagne digitale « Zeness to Ena Valer », dédiée au fléau de la drogue sur les jeunes, a été lancée sous l’initiative de NOE (Nou Oblize Ede). Elle a pris fin le 7 juin avec l’intervention des artistes locaux en ligne.

« Zeness To Ena Valer » est une campagne percutante de la sensibilisation contre la drogue et ses ravages. À l’origine de ce vaste projet, un homme, Brian Thomson, fondateur et visionnaire de cette initiative. L’idée lui vient de l’histoire biblique de Noé dont la mission est de sauver l’humanité. Il confie : « Comme lui, nous avons reçu la mission de sauver des vies face au déluge moderne que constitue la toxicomanie aujourd’hui. Le nom NOE (« Nou Oblize Ede ») porte cette vocation salvatrice », dit-il.

Brian Thomson veut créer un impact pour que tout le monde prenne réellement conscience du problème de la drogue dans notre société.  Il aimerait que l’on arrête d’utiliser le mot ‘drogué’, mais plutôt celui de ‘victime’, car, selon lui « on ne tombe pas dans la drogue, c’est cette dernière qui vous kidnappe ».

Son initiative fait aussi écho au succès de Motikam, leur plateforme innovante qui a permis aux artistes de se produire en ligne durant le confinement. Ils ont ainsi prouvé leur capacité à trouver des solutions créatives face aux contraintes sanitaires et à maintenir un espace d’expression pour la scène locale. 

Pour Brian Thomson, l’objectif ultime de cette campagne est simple, mais puissant « sauver ne serait-ce qu’une seule vie ». Il appelle chaque personne qui veut apporter sa contribution à rejoindre son réseau NOE. En outre, il propose son aide aux ONG qui auraient besoin d’une communication stratégie.

Place à l’émotion

Son objectif est de réveiller les consciences, tout en redonnant de l’espoir aux familles et surtout rappeler la valeur inestimable de chaque individu. « On parle beaucoup de la drogue et des personnes malades, mais rarement de l’entourage qui subit et des familles brisées », fait-il ressortir. Il aimerait un changement de perspective dans la manière d’aborder ce fléau avec un soutien concret pour les familles touchées. 

Pourquoi avoir choisi les réseaux sociaux ? « Parce que c’est là que bat le cœur de notre jeunesse », affirme Brian Thomson. Ce dernier a voulu une approche différente que celle de montrer des photos choc comme cela est souvent le cas lors de campagne de sensibilisation. La sienne se veut émotionnelle, interactive et surtout porteuse d’espoir. De plus, il souhaite que cette campagne soit imprégnée d’un côté mystérieux afin de lui donner plus d’impact. C’est pour cela que le 7 juin sera dévoilée une vidéo finale surprise qui marquera les esprits. 

En outre, il tient à souligner qu’il s’agit d’un projet gratuit pour son pays, sans aucun financement derrière.  « Chacun peut s’impliquer en fonction de son domaine et ses connaissances, tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice, c’est tout cela qui va contribuer à aider », fait-il ressortir. Lui, il a choisi d’interpeller à travers son domaine, celui de la communication.

Après cette initiative, il souhaite continuer son combat auprès des écoles afin que sa campagne prenne de l’ampleur et touche les médias et les pouvoirs publics.

Raucroy Virginie