Faits Divers

À Camp-Levieux : une collision entre une voiture et un chien met le feu aux poudres

Forte présence policière, mobilisation de la Special Supporting Unit. La région de Camp Levieux, Rose-Hill, plus précisément à la route Madras, a été le théâtre d’un incident, vendredi soir. La tension est montée d’un cran après qu’un chien de race a été renversé par une voiture. Alors qu’elle avait emprunté la rue Madras, à Camp-Levieux, le véhicule a percuté un Cane Corso. Pris de peur, l’animal s’est enfui.

Cette scène s’est déroulée sous les yeux du maître de l’animal et de ses proches. Fou furieux, ils ont encerclé la voiture avant d’enlever les clés de contact. Quand le chauffeur est sorti de son véhicule, il a été pris à partie par ce groupe d’individus en colère. Cette bande aurait aussi fait main basse sur une somme de Rs 5 000 que le chauffeur avait en sa possession.Ce dernier ne s’est pas laissé intimider. Il s’est rendu au poste de police de Camp-Levieux pour rapporter cet incident. Accompagné des forces de l’ordre, il est retourné sur les lieux de l’incident.

Les policiers se sont alors adressés aux suspects. Quand la police leur a réclamé les clés de contact de la voiture, ils l’ont rendue. Mais la situation s’est corsée quand les policiers leur ont posé des questions concernant les Rs 5 000 que le chauffeur affirmait avoir en sa possession et qui auraient été volées.

Les policiers en ont alors pris pour leur grade. Ils ont été agressés par deux des individus. Ces derniers ont également saccagé les véhicules de la police. Le même soir, les policiers de Camp-Levieux, dirigés par la chef inspectrice Amita Ramdour, ont procédé aux premières interpellations. Mais les choses ont empiré au poste de police.

Sur place, des fauteurs de troubles ont vandalisé le poste à l’aide de morceaux de bois. Au final, quatre personnes ont été arrêtées, dont un mineur de 17 ans. Devant la tournure de ces incidents, les membres de la Special Supporting Unit ont été mandés en renfort pour rétablir le calme.

Les suspects font l’objet de plusieurs accusations provisoires, notamment de vol, d’avoir proféré des insultes aux policiers et d’avoir endommagé des biens de l’État, entre autres. Ils ont été placés en détention policière.

 

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