La Central Investigation Division (CID) de Flacq enquête sur un cambriolage perpétré chez la famille Seewoogobin à St-Julien-d’Hotman. Les malfaiteurs ont utilisé une voiture similaire à celle du propriétaire pour tromper les voisins. L’enquête semble piétiner, selon Jay Seewoogobin.
Le délit a été commis le 1er mars, vers 10 heures. Des malfaiteurs profitant de l’absence des occupants de la maison, pénètrent chez Jay Seewoogobin, 49 ans, à St-Julien-d’Hotman. Le maître des lieux et son épouse étaient au travail et leurs enfants à l’école.
Les malfaiteurs emporteront un butin conséquent : un coffre-fort contenant Rs 20 000 et des bijoux d’une valeur de Rs 250 000. Le coffre-fort était dans une chambre de prière. « Dans l’après-midi, vers 16 h 30, quand ma femme est rentrée du travail, elle a constaté que la porte et la fenêtre de la maison étaient ouvertes. Elle m’a aussitôt appelé. Nous nous sommes alors rendu compte que des voleurs étaient passés par là. Je soupçonne un individu en particulier, quelqu’un qui connaît nos moindres faits et gestes », explique Jay Seewoogobin, employé dans une compagnie de gardiennage. Selon lui, les malfaiteurs ont utilisé la même marque et couleur de voiture que la sienne pour entrer dans sa cour sans éveiller les soupçons des voisins.
Jay Seewoogobin a aussitôt informé la police du cambriolage qui a été commis à son domicile. Des éléments du Scene of the Crime Office ont été mandés sur les lieux pour prélever des empreintes et des indices. La victime s’étonne toutefois que les policiers n’aient procédé à aucune arrestation jusqu’à l’heure. Le quadragénaire exprimait son désarroi à l’antenne d’Xplik ou K vendredi dernier.
Allégations
Lors de son intervention, il déplorait également le langage abusif qu’aurait utilisé un enquêteur à son égard. « La police ne semble montrer aucun intérêt à résoudre ce vol au plus vite, alors que j’ai déjà fourni le nom d’un suspect…» indiquait-il sur les ondes de Radio Plus. Des allégations que conteste l’inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office. « La Field Intelligence Unit a déjà démarré une enquête. Et les investigations sont minutieusement poursuivies par la CID de Flacq. Je me suis renseigné sur ce cas. Il nous revient que le sergent de police a donné son numéro de cellulaire à la victime pour qu’elle puisse le joindre », indique l’inspecteur.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !