Calvaire d’un prof : il lutte contre sa maladie et son transfert

Atteint d’une tumeur à la gorge, un enseignant revendique son réintégration dans son ancien établissement.

De surcroît, il juge son transfert punitif.La plus grande richesse, c’est de jouir d’une bonne santé. Elles sont nombreuses ces personnes qui, du jour au lendemain, voient leur vie basculer après être tombées malades subitement. Leur vie professionnelle s’arrête ou ralentit. Désormais seules, elles devront faire face à leur maladie avec l’espoir de recouvrer la santé.

L’histoire de Roshan Bhokhun, un enseignant de 49 ans, marié et père de deux enfants, est poignante. Cet habitant d’Eau-Coulée, professeur de comptabilité depuis 28 ans à un collège d’État, a vu sa vie basculer il y a plus de deux ans, soit en octobre 2014, après qu’il a su qu’il souffre d’une tumeur à la gorge.

Perte de 20 kilos

Débute pour Roshan un autre combat contre sa maladie. À cette époque, il est affecté dans un étbalissement à Floréal. Le professeur de comptabilité a dû subir une intervention chirurgicale et subir une chimiothérapie pendant trois mois.

Roshan maigrit à vue d’œil. Lui qui pesait dans les 75 kilos verra son poids passer à 55 kilos, soit une perte de 20 kilos. Il perd aussi ses cheveux par et ne se nourrit que d’aliments en liquide.

En janvier 2015, il reprend du service. La direction du collège lui propose un travail plus léger, en attendant sa guérison. Mais, l’enseignant devra se rendre à l’hôpital Apollo à Chennai à deux reprises pour un PET Scan. Ce qui le contraindra à prendre encore des congés.

Après une lutte inlassable contre sa maladie, Roshan réintègre son poste en janvier 2017. Mais une surprise de taille l’attend. Il reçoit sa lettre de transfert du ministère de l’Éducation avec effet immédiat. Il est muté à un collège d’État à Saint-Aubin. Il dit que c’était « pénible » pour lui de voyager deux heures durant pour arriver sur son lieu de travail. « Je dois prendre des repas chauds à cause de ma maladie. J’ai adressé plusieurs correspondances aux autorités compétentes pour ma réintégration à mon poste à Floréal. Mais peine perdue. Mo panse se enn transfer pinitif ki san auken rezon mo finn gaygne. »