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À Calebasses : les habitants éprouveraient des difficultés lors des rites de crémation

Le lieu de crémation à Calebasses. Le lieu de crémation à Calebasses.

La semaine dernière, dans ces mêmes colonnes, Vidya, habitante de Rose-Hill, se plaignait de la présence d’un lieu de crémation, situé en face d’un terrain qu’elle possède à Solférino, Vacoas, et sur lequel elle souhaite construire sa maison.

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Elle a bien entrepris toutes les démarches auprès des autorités concernées, mais en vain. Impossible de remonter jusqu’aux propriétaires originaires qui auraient donné la permission d’utiliser ledit terrain pour les rites de crémation. La dame souhaite déloger la structure située dans un quartier résidentiel.

Un problème du même ordre se poserait à Calebasses, mais dans l’autre sens. Les habitants souhaitent que l’on maintienne ce lieu de crémation.

Aucune communication

À l’antenne d’Xplik ou K, Kervin déplorait que « depuis quelque temps, nous éprouvons de graves inconvénients pour effectuer les rites de crémation ». Raison invoquée : les habitants de la localité n’ont plus accès au lieu de crémation qui était mis à la disposition des habitants des environs depuis les années 70. «  Nous n’avons plus accès à ce lieu. Pour la crémation de nos défunts, il nous faut nous rendre en d’autres lieux plus éloignés. Cela complique davantage les choses pour nous », déplore Kevin

« Le pire, c’est qu’il n’y a aucune raison valable qui nous a été fournie pour nous expliquer pourquoi nous n’avons plus accès au crématorium de Calebasses. Le pire, c’est que la structure a été totalement démolie. Selon les habitants, il y a une injustice quelque part. »

Le problème, selon l’auditeur, « découle de la construction d’une école privée à proximité du lieu de crémation, depuis plusieurs années ».

Lors de son intervention sur les ondes de Radio Plus, Suneal Purguss, le président du conseil de district de Pamplemousses, affirme être au courant du problème. «  Quand nous avons pris en considération les doléances des habitants, nous avons constaté que, lors de l’acquisition du terrain par le propriétaire de l’école d’à côte, le lieu de crémation figurait effectivement sur le terrain de l’école », a-t-il a déclaré.

Accord de principe

Toutefois, ajoute Suneal Purguss, « un accord avait été conclu avec le propriétaire des lieux qui s’était engagé à autoriser l’accès de ce lieu de crémation, 24 sur 7 aux habitants de la localité… »  Selon ce responsable, cet engagement n’aurait pas été suivi à la lettre. « Une plainte a été logée contre le propriétaire ‘for pulling down public property’, dans le même temps, avec l’aide du ministère concerné, un autre terrain a été identifié pour construire un nouveau lieu de crémation.

Les négociations sont en cours, et d’ici trois mois, les habitants de la localité auront à leur disposition un nouveau crématorium », devait ajouter Suneal Purguss. Autre point surprenant évoqué à l’antenne : il n’existe aucun document officiel, aucun Memorandum of Understanding spécifiant que le lieu en question doit servir de lieu de crémation.

« C’est une tolérance, une pratique qui s’est établie au fil des années, et, à l’époque, il y a plusieurs dizaines d’années, nul n’avait songé à la nécessité de formaliser cela dans un document officiel », devait préciser le président du conseil de district.

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