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Cadavre sans tête retrouvé à Deux-Frères : les résultats ADN attendus

Deux-Frères C'est l'odeur nauséabonde qui a alerté les pêcheurs du village de Deux-Frères.

Scène inhabituelle dans le village de Deux-Frères mercredi soir. Des pêcheurs ont découvert un cadavre, sans tête, ni bras, en mer.

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Un cadavre en état de décomposition avancée a été découvert par des pêcheurs à Deux-Frères. L’identité de cette personne demeure pour l’heure inconnue. Et la tâche de la police ne s’annonce guère facile. Les résultats des tests ADN sont attendus afin d'aider la police à voir plus clair dans cette affaire.

Seule certitude de la police : il s’agit d’un homme. À la découverte de la partie supérieure du corps, il ne portait aucun vêtement. Aucun signe particulier n’a été décelé sur ses membres. Les éléments de la garde-côtière de Deux-Frères, lors de leurs recherches, ont retrouvé un bout des parties génitales.

La police de Bel-Air Rivière-Sèche épluche actuellement la liste des personnes portées manquantes dans la région et celles avoisinantes. Tout indique que cela fait plusieurs jours que le corps est en mer. Ainsi, les enquêteurs n’écartent pas la possibilité que la personne ait pu dériver d’un endroit situé dans le sud de l’île et que le courant l’ait fait échouer à Deux-Frères. C’est l’odeur de décomposition qui a alerté les habitants de ce village côtier.

Travail minutieux

La garde-côtière de Deux-Frères quadrille la zone à la recherche d’éventuels membres manquants pouvant aider à faire avancer l’enquête. « Ce sont sûrement des requins qui ont déchiqueté le corps », dit un habitant de la localité. Thèse qui pourrait être confirmée par la police une fois l’autopsie achevée.

Jeudi, soit au lendemain de cette macabre découverte, deux habitants de Mahébourg, se sont rendus à la police de Bel-Air. Leur proche étant porté manquant, ils voulaient connaître l’identité de la personne retrouvée, mais cette tâche s’est avérée impossible. Les tests ADN sont en cours et leurs résultats devraient être comparés aux personnes portées disparues.

Pour le Dr Satish Boolell, ancien chef du département medicolégal,, c’est un véritable travail minutieux qui doit être effectué. « Le moindre détail est important. C’est un travail de fourmi, certes, mais pas impossible. Il faut creuser afin de trouver l’élément qui va aider les enquêteurs à avancer », explique le médecin légiste. « À l’époque où j’exerçais, les avancées dans les recherches d’ADN n’étaient pas les mêmes. Les recherches ont beaucoup évolué depuis. La police dispose désormais d’une base de données qu’elle utilisera », ajoute-t-il.

 

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