Cadavre déterré à Pailles : Afzal tué par son cousin ; son épouse a commandité le meurtre

Afzal Subdar a été poignardé au cœur. C’est ce qu’a conclu l’autopsie, pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, ce dimanche après-midi 10 juillet.

Afzal Subdar, âgé de 31 ans, a été tué le jour de sa disparition, soit le 2 juillet dernier. Le présumé meurtrier est nul autre que son cousin, Usaamah Allumsaib. Meurtre qui a été commandité par l’épouse de la victime, Areefah Mukada, âgée de 22 ans. Les deux suspects ont été arrêtés par la Criminal Investigation Division de Port-Louis Nord, hier, samedi 9 juillet. Soumis à un interrogatoire serré, ils sont passés aux aveux. 

L’enquête a été ensuite relayée à la Major Crime Investigation Team (MCIT). Usaamah Allumsaib a indiqué aux enquêteurs qu’il avait enterré le cadavre de son cousin sur le flanc d’une colline à la rue Bonnefin, à Pailles. Et, le cadavre en état de décomposition y a été déterré par des enquêteurs ce matin.

Areefah Mukada et son complice, Usaamah Allumsaib ont comparu devant la Bail and Remand Court, cet après-midi. Une accusation provisoire de « conspiracy to commit murder » a été retenue contre l’épouse de la victime. Quant à Usaamah Allumsaib, il répond, d’une accusation provisoire de meurtre. La police ayant objecté à leur remise en liberté conditionnelle, ils ont été reconduits en cellule policière. 

Soupçons d’infidélité 

Areefah Mukada et Afzal Subdar se sont mariés, il y a cinq ans. Trois enfants sont nés de cette union. Cependant, le couple battait de l’aile, selon des proches de la victime. 

Selon nos recoupements, Areefah Mukada s’était séparée depuis quelque temps de son époux car ce dernier la soupçonnait d’infidélité. En février dernier, elle avait porté plainte contre Afzal Subdar pour violence conjugale. Lors de son interrogatoire, elle a avoué avoir comploté avec le cousin de son époux pour le tuer. Car, selon elle, le trentenaire n’aurait pas digéré cette séparation. Toutefois, l’enquête menée par la MCIT se poursuit.