Ça ne va pas fort pour les piments et légumes filants

Les prix sont à la hausse pour les légumes filants qui font profil bas. En effet, ils sont affectés par le ‘bactrocera cucurbitae’. C’est ce qui explique leur absence des étals. Idem pour les piments qui sont au prix… fort en raison d’une autre bactérie connue comme l’anthracnose.

Toutefois, un proche du dossier au sein du ministère de l’Agro-industrie assure : « Il n’y a que 5 à 10% de la culture vivrière qui ont été abîmés par les averses de Carlos et il y a donc suffisamment de légumes dans le pays. En janvier, il y a eu 430 hectares des nouvelles plantations. Actuellement, il y a 490 hectares des végétations qui sont en fleurs et 1 576 hectares qui sont prêts pour la récolte. De ce fait, il n’y aura aucune pénurie des légumes dans les prochains mois. Si les piments sont chers en ce moment, c’est parce que la récolte a été affectée par une bactérie que les pluies ont aidé à proliférer. Cette baisse de la production a donc provoqué une hausse du prix chez les maraîchers. »

Le début de la maladie donne des taches noires aux piments qui se dessèchent par la suite. L’anthracnose peut infecter les fruits quel que soit leur état de maturité. La maladie se propage surtout quand le temps est doux et pluvieux. Plus le fruit reste mouillé, plus la maladie est grave. Les fongicides sont inutiles une fois les fruits infectés, soutiennent les planteurs. L’anthracnose freine la production de piments et cela génère donc une baisse dans l’offre et une hausse des prix.

Certains légumes sont dans la panade en raison de la mouche de fruits, la ‘bactrocera cucurbitae’. Elle endommage les cultures en pondant dans les melon, courgette, concombre, chouchou, patol, margoze, pipangaille, calebasse, haricot vert, aubergine… Elle sévit aussi sur la tomate, la papaye et d’autres fruits. Elle se nourrit de nectar et de la sève des plantes. La mouche orientale est aussi présente à l’île de La Réunion où elle fait des ravages.