Buzz sur Facebook - Courses illégales : la police à la poursuite d’un motocycliste

Une image folle montrant un motocycliste en position allongée sur une Delta rouge fait actuellement le buzz sur le réseau social Facebook. La police a ouvert une enquête.

Tout laisse croire que cette photo a été prise vers 21 heures dimanche au Caudan. Plusieurs automobilistes et motocyclistes ont été témoins de la scène. Malgré les risques pour lui-même et pour les autres usagers de la route, ce motard se donne en spectacle sur une voie où la circulation est normalement dense.

Ce cas de course illégale n’est pas isolé. Depuis ces dernières années, la tendance pour ce genre de courses non autorisées est à la hausse. Ces motards sont généralement âgés entre 16 et 30 ans. Leur passion : la vitesse et la montée d’adrénaline. Ils participent à des rallyes de motos en pleine nuit, dans les quatre coins de l’île : au Caudan, sur le tronçon d’autoroute Terre-Rouge/Verdun, sur la nationale à Pailles, à Ébène, à Phoenix, à Roche-Bois, Balaclava et au stade Anjalay. La police est en possession d’une liste de contrevenants trompe-la-mort.

Mises au parfum, les Casernes centrales ont ordonné une enquête pour déterminer l’identité de ce motocycliste téméraire. Et les lieux mentionnés ci-dessus ont été placés sous forte surveillance policière. « Nous allons demander à l’Information Unit de la police de retracer cette photo. Le motocycliste sera traduit devant la justice », laisse entendre l’inspecteur Shiva Coothen, responsable du Police Press Office.

De son côté, Sajeev Mewasing exhorte le gouvernement à trouver un lieu où ces jeunes pourront s’adonner à leur passion sans risque. Le président de la Bikers Union of Mauritius condamne sans réserve l’attitude de ce motard. Il se prononce aussi pour la saisie d’une moto en cas de course illégale. « Depuis plus d’un an, nous organisons un track-day tous les derniers dimanches du mois. Nous invitons ces jeunes à venir se défouler avec nous au lieu de participer à des courses illégales sur la route et risquer ainsi leur vie », confie Sajeev Mewasing.