Business Mauritius a revu sa structure pour mieux répondre aux défis mondiaux dont le protectionnisme de certains pays. Trois commissions ont été créées et un nouveau logo lancé. Business Mauritius et le Premier ministre se rejoignent dans la volonté de soutenir l’ouverture de l’économie mauricienne.
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Près d’un an et demi après sa création, Business Mauritius revoit sa structure et son image. L’organisation qui représente le secteur privé a présenté sa nouvelle structure et son nouveau logo lors d’une cérémonie qui s’est déroulée, le lundi 13 février, à son siège à Ebène en présence notamment du Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth.
« Jusqu’à présent, Business Mauritius, ou plutôt le JEC, était perçu comme une force de réaction. Aujourd’hui nous voulons être une force de proposition. Pour pouvoir proposer, il faut savoir de quoi on parle et il faut se structurer. Nous nous sommes donc structurés en créant trois commissions qui ne sont pas axées uniquement sur l’économie. Nous avons pensé que l’économie est importante, mais nous devons aussi travailler sur le capital social, c'est-à-dire la valeur humaine dans l’entreprise, et également sur la dimension de la durabilité », commente Arnaud Dalais, président de Business Mauritius dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie.
Ainsi, Business Mauritius dispose de trois commissions qui ont pour rôle de se concentrer sur leurs trois thèmes et de faire des propositions au gouvernement. Il y a d’abord la commission Économie présidée par Gilbert Gnany, membre du conseil d’administration de la Mauritius Commercial Bank (MCB), puis la commission Capital Social présidée par Patrice Legris, Chief Executive Officer (CEO) d'Anahita Property, et enfin la commission Durabilité présidée par Philippe Espitalier-Noël, Chief Executive Officer (CEO) de Rogers & Co.
Nous sommes une petite économie avec un marché domestique très limité.
« Les trois commissions ont une approche interactive, où à travers elles, nous aurons la possibilité d’analyser et d’effectuer des recherches pour avoir des résultats et surtout nous partageons la vision de faire de Maurice une économie à hauts revenus et ouverte sur la région. Maurice doit se restructurer pour ça », précise Raj Makoond, CEO de Business Mauritius.
L’ouverture de l’économie mauricienne était justement le mot d’ordre évoqué par Arnaud Dalais, mais aussi Pravind Jugnauth, dans leurs discours devant un parterre d’invités du secteur privé et du secteur public. « Malheureusement, nous ne sommes pas le nombril du monde. Nous sommes une petite économie avec un marché domestique très limité. Nous évoluons dans un monde qui a tendance à devenir plus protectionniste, comme nous l’avons vu aux États-Unis, entre autres. Il est donc important pour nous d’avoir cette dimension d’ouverture. Nous ne pouvons pas envisager une croissance à Maurice sans une vraie volonté du secteur privé et du gouvernement d’ouvrir le pays vers ses voisins », indique Arnaud Dalais.
De son côté, le Premier ministre et ministre des Finances estime, lui aussi, que la tendance mondiale vers le protectionnisme fait partie des principaux défis de l’économie mauricienne. « L'économie de Maurice ne se refermera pas », assure-t-il avant de citer des mesures du gouvernement pour soutenir l'ouverture de l'économie, les exportations et la diplomatie économique.
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