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Business Mauritius réitère son appel à l’adoption d’une loi sur le financement politique

«Business Mauritius a réitéré son appel pour qu’une loi sur le financement des partis politiques soit adoptée ». C’est l’une des propositions faites par Business Mauritius lors des consultations pré-budgétaires avec le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, vendredi 16 avril.

Business Mauritius, une association qui regroupe plus de 1 200 entreprises locales, allant des PME aux plus grands groupes, a fait parvenir à ses membres ce lundi les points clés de son «Budget Memorandum» soumis au ministre des Finances vendredi.

Parmi les autres propositions faites : une « réouverture rapide et responsable des frontières », préserver et développer l’employabilité et la mise en place d’un cadre conjoint pour faciliter la participation des entités privées dans des projets d’investissement publics.

Ce n’est pas la première fois que Business Mauritius réclame une loi sur le financement politique. En mars 2019, l’association avait fait connaître ses propositions sur le financement des partis politiques dans une correspondance envoyée au Bureau du Premier ministre. Ses principales propositions :

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  1.  Business Mauritius insiste pour que tout parti politique soit reconnu comme une entité légale sous la loi.
     
  2.  Que les donations en espèces soient aussi réglementées.
     
  3.  Qu'il y ait un plafond (mandatory ceiling) sur les contributions. L'objectif est de prévenir que certaines parties prenantes aient une influence trop forte sur les partis politiques.
     
  4.  Que l'Electoral Supervisory Commission (ESC) soit dotée de pouvoir de sanction contre les partis politiques qui ne respectent pas les provisions de la loi sur le financement des partis.

Pour revenir aux consultations prébudgétaires 2021-22, voici les points clés du «Budget Memorandum» de Business Mauritius soumis au ministre des Finances vendredi 16 avril :

Les principales propositions sont regroupées sous trois axes principaux :

1.         Relance économique
2.         Renforcement de la résilience économique
3.         Développement durable et inclusif

Relance économique

Réouverture rapide et responsable des frontières

La réouverture des frontières ne doit pas compromettre la santé et le bien-être de notre population. L’accent sur une réouverture responsable avec la mise en place de protocoles sanitaires afin de minimiser les risques est fortement préconisé.

Accroître l’attractivité et la compétitivité de nos services portuaires

La mise en place d’un mécanisme pour accroître la capacité et la compétitivité des services portuaires et attirer de grosses compagnies maritimes dans la région.

Evolution du secteur financier

•    La mise en place d’un mécanisme d’information régulier à l’attention de l’industrie et du marché international pour leur permettre de suivre l’évolution des actions entreprises pour que Maurice soit enlevé de la liste grise de la Financial Action Task Force et de la liste noire de l’Union européenne.

•    Des mesures pour améliorer le cadre réglementaire, en accordant une attention particulière à l’application du principe de « risk-based assessment ».

•    Un suivi de l’évolution des mesures concernant les services financiers à l’échelle internationale afin de dégager des stratégies pour préserver l’attractivité de la juridiction mauricienne.

Institution d’un cadre pour l’investissement privé dans les projets publics

La mise en place d’un cadre conjoint pour faciliter la participation des entités privées dans des projets d’investissement publics.

Renforcement de la résilience économique

Préserver et développer l’employabilité

Une série de mesures concernant l’emploi et l’employabilité afin d’aider les entreprises à retrouver leur agilité tout en prônant la formation et la reconversion professionnelle pour préserver et développer l’employabilité.

Un environnement des affaires moderne, prévisible et résilient

Bâtir un environnement des affaires moderne, prévisible et résilient avec des institutions renforcées et une meilleure collaboration entre les secteurs public et privé pour combattre la corruption.

Le besoin d’une fiscalité simple, prévisible et attrayante est nécessaire pour l’attractivité et la compétitivité de la destination afin d’attirer les talents et investisseurs étrangers.

Business Mauritius a réitéré son appel pour qu’une loi sur le financement des partis politiques soit adoptée.

Transition énergétique

Augmenter la part des énergies renouvelables dans la production locale d’électricité peut aboutir à la création de plus de 3500 emplois d’ici 2030.

Favoriser le passage des énergies fossiles aux sources renouvelables afin de produire, à terme, 100 % d’énergie propre, entre autres.

Soins médicaux privés

Permettre la transformation des cliniques privées existantes en centres médicaux spécialisés ainsi que des amendements aux lois existantes sont également préconisées pour permettre de nouvelles activités.

Enseignement supérieur

Stimuler le secteur de l’enseignement supérieur à Maurice avec pour objectif d’attirer davantage d’étudiants étrangers dans nos universités et autres établissements.

Recherche préclinique

Apporter des amendements à l’Animal Welfare Act pour permettre à la recherche préclinique de l’essor.

Exploiter au mieux les nouvelles opportunités du marché

Une stratégie Afrique qui s’appuie sur la diplomatie économique et un meilleur échange entre les secteurs émergents mauriciens et ceux du continent, entre autres.

Le développement durable et inclusif

L’engagement de Business Mauritius au développement durable et inclusif, notamment avec SigneNatir, se traduit par une proposition de responsabilité élargie du producteur ainsi que la création d’éco-organismes.

Des propositions sont aussi faites concernant la production et la consommation durable, incluant la valorisation de l’agriculture locale.

Économie sociale et solidaire

La mise en place d’une économie durable et solidaire à Maurice, avec une phase pilote axée sur la sécurité alimentaire en impliquant tous les partenaires susceptibles d’y contribuer.

Fonds CSR

Faire que les entreprises du secteur privé soient autorisées à reverser la totalité de leurs fonds CSR, soit 2% des profits après impôt, à leur fondation exceptionnellement pour l’année financière 2021-2022, afin de tenir compte de la baisse de profitabilité des sociétés et, par conséquent, des fonds alloués à leur fondation et autres projets CSR.

Repenser et relancer notre économie

Nous proposons la création d’un groupe de travail conjoint secteurs public-privé pour travailler sur la relance économique. Ce travail de fond devrait ainsi aboutir à un plan de développement économique, véritable feuille de route en matière de politique économique pour les années à venir.

 

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