Basdeo Issorry n’est pas au bout de ses peines. Ce retraité de 75 ans soutient qu’à cause d’une erreur du bureau de l’état Civil, sa femme est considérée comme étant décédée depuis 2014. Depuis, il n’a jamais réussi à faire rectifier cette erreur.
Pour comprendre le problème de ce retraité, habitant 16e Mille, il faut remonter à 2014. Basdeo Issorry explique que lors de l’entrée en vigueur des nouvelles lois concernant la nouvelle carte d’identité nationale biométrique, il s’est rendu à l’hôtel de ville de Curepipe pour les procédures. « Sur place, les officiers m’ont informé que mon acte de naissance et celui de ma femme n’étaient pas valides et qu’on devait en avoir de nouveaux pour pouvoir obtenir les cartes biométriques. »
Il se rend au bureau de l’état Civil et ô surprise, on lui remet… l’acte de décès de sa femme, datant de 2014 et avec une erreur sur son nom, alors qu’elle est toujours en vie. « à cause de cela, la pension de vieillesse de ma femme a été supprimée pendant des mois, dit-il. J’ai dû me procurer un mémo pour le présenter à la Sécurité sociale afin qu’elle puisse toucher son dû. Malgré cela et quatre ans après, je n’ai toujours pas pu faire rectifier cette erreur et obtenir sa carte d’identité. Pour cela, on m’a conseillé les services d’un avoué et d’un avocat. » Ce retraité de 75 ans en est indigné !
Kervin Dindoyal, Civil Status Officer au bureau de l’état Civil, explique : « Il paraît qu’il y a une erreur sur l’identité de la personne car celle-ci est bel et bien vivante. À ce stade, il faut déterminer si l’acte de naissance ne contient pas une erreur dès le départ. A notre niveau, nous ferons le nécessaire dans la mesure du possible pour régler ce problème. »
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