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Bulletins de vote retrouvés dans la nature : une équipe créée pour «élucider» ce ‘high profile case’

Un des bulletins retrouvés hors des salles de votes.

Une équipe « de choc » a été mise sur pied afin de faire la lumière « une fois pour toutes » sur l’affaire des quatre bulletins de vote retrouvés dans la nature quelques jours après le scrutin du 7 novembre 2019. 

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L’enquête de la police se fait dans la plus grande discrétion pour éviter toutes fuites d’information dans ce ‘high profile case’. La cellule de presse de la police fait ressortir que « cette enquête relève de la plus haute importance, car tous les axes doivent être clairement établis et démontrés ».

Il s’avère que l’enquête a été transférée à d’autres éléments du Central Criminal Investigation Department (CCID) il y a quelques semaines. Suivi « de très près » par le bureau du Commissaire de police, l’affaire est entre les mains d’une douzaine d’enquêteurs, formant une équipe « de choc » selon des hauts gradés des Casernes centrales. Ces policiers sont non seulement basés au CCID mais à l’IT Unit. 

Les bulletins qui intriguent

Le fait que quatre bulletins aient été retrouvés dans la nature intrigue toujours les enquêteurs. Des fonctionnaires et autres agents politiques seront interrogés un à un par les limiers. Ils ne lâchent pas les deux hypothèses à l’effet qu’un votant ait pu déjouer la vigilance des officiers de la Commission électorale en sortant du centre de vote avec son bulletin et aussi le fait qu’un fonctionnaire ait pu subtiliser un bulletin lors de l’exercice de dépouillement. 

Le dossier porte sur trois axes : les fonctionnaires de service le jour du vote/dépouillement, les deux modes opératoires privilégiés pour retirer les bulletins hors des centres de vote ainsi que les protagonistes qui ont réceptionné/déposé les bulletins à la Commission électorale.

Deux écoles de pensées s’affrontent parmi les limiers du CCID. Certains sont d’avis que l’enquête doit « être impérativement bouclée avant les premiers six mois de l’année et ensuite envoyée au DPP » en raison de la plainte logée en cour par les contestataires des élections. L’enquête doit également démasquer « ceux qui avaient l’intention de semer la zizanie après les résultats des élections ». 

D’autres se disent « d’accord que l’enquête doit prendre tout le temps voulu pour être élucidé ». D’où le fait que tous ceux ayant travaillé le jour du vote et du dépouillement doivent être interrogés.

« Le temps qu’il faut »

Sollicitée, la cellule de presse de la police a fait ressortir que « rien ne filtre de l’enquête » initiée sur les bulletins de vote. « L’enquête, qui est en cours, doit éclaircir les zones d’ombre qui planent concernant les bulletins retrouvés dans la nature. Les limiers doivent pouvoir déterminer comment ces documents importants ont pu sortir des centres de vote et atterrir ailleurs. Tout ce qu’on peut dire c’est que l’enquête prendra le temps qu’il faut », fait-on comprendre.

 

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