En augmentant la taxe pour ceux touchant plus de Rs 3 millions par an, le pays change de catégorie à l’échelle mondiale. Elle passe d’une juridiction ayant une fiscalité quasi-uniforme et légère à une ligue qui inclut des économies développées.
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Le prélèvement de 5 % sur le montant excédentaire du revenu imposable et des dividendes perçus par un citoyen mauricien résidant au pays sera désormais de 25 %. Elle est applicable à partir du seuil de Rs 3 millions an, a dit le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, lors de la présentation du Budget 2020-21 jeudi.
À travers à cette mesure, l’État s’attend à recevoir des recettes additionnelles de Rs 3,5 milliards.
Certes, c’est une source de fonds qui est la bienvenue dans un contexte difficile, avec des recettes fiscales habituelles en baisse. Mais, selon PwC Mauritius, le retour de manivelle risque d’être pénible. À cet effet, Anthony Leung Shing, Country Senior Partner, fait ressortir :
« Avec l’introduction d’une taxe de solidarité plus élevée, Maurice se retrouve en tant que pays à taxe élevée, tel que la Grande-Bretagne (27,5 %) comparé à 9,7 % pour Singapour. Qui plus est, les différents plans incitatifs (sans taxes) disponibles pour les expatriés et la diaspora retournant au pays, pourraient décourager la main d’œuvre locale. »
Dheerend Puholoo, Tax Partner au sein de PwC Mauritius, renchérit en ces termes : « Solidarity tax may be viewed as simply taxing of dividends through the back door ! ».
Voici les observations d'Anthony Leung Shing, Country Senior Partner chez PwC Mauritius, sur le Budget 2020-21
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