L’association des contribuables mauriciens souhaite que le Budget 2017-2018 redonne du pouvoir d’achat à la classe moyenne en allégeant leur impôt sur le revenu. Pour cela, elle préconise l’introduction de quatre taux au lieu de l’unique actuel de 15 %.
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La Mauritius Tax Payers Association (MTPA) souhaite que le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, soulage le porte-monnaie de la classe moyenne mauricienne. Dans son mémoire envoyé au ministère des Finances dans le cadre de la préparation du Budget 2017-2018, qui sera présenté ce jeudi 8 juin 2017, la MTPA estime que la classe moyenne, dont les revenus par foyer sont entre Rs 30 000 et Rs 90 000 par mois, a perdu son pouvoir d’achat depuis l’introduction en 2007 du taux d’imposition unique de 15 %.
La MTPA suggère que le ministère des Finances revoit le taux d’imposition unique. L’association souhaite l’introduction de quatre taux. Ainsi la première tranche de Rs 100 000 de revenus imposables serait taxée à 5 %, les suivantes à 10 %, la première tranche de Rs 1 million serait taxée à 15 %, et le reste à 17 %.
L’association note qu’entre 2007 et 2016, les seuils d’exemption à l’impôt sur le revenu ont augmenté entre 15 % et 27 %. Or, toujours selon la MTPA, l’inflation cumulée durant la même période a été de 41 %. C’est pourquoi, la MTPA préconise une hausse de tous les seuils d’exemption de 10 %. Ainsi, un contribuable célibataire serait imposable à partir de Rs 325 000 de revenu annuel au lieu de Rs 295 000 actuellement. Pour un contribuable avec deux dépendants, le seuil serait de Rs 510 000 au lieu de Rs 465 000.
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La MTPA trouve injuste que l’exemption sur les revenus imposables pour un troisième enfant soit de Rs 40 000 contre Rs 60 000 pour chacun des deux premiers enfants. Par ailleurs, l’association demande que les enfants soient comptabilisés sur chacune des déclarations de revenus des deux parents au lieu d’un seul actuellement.
Enfin, afin de réduire l’écart entre les plus riches et les plus pauvres à Maurice, la MTPA préconise l’introduction d’une taxe sur les maisons de luxe dans les endroits les plus hauts de gamme. L’association souhaite que cette taxe serve à développer les zones les plus défavorisées du pays.
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