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Budget 2017-18 - Agriculture : le gouvernement veut assurer l’avenir de la canne

Le gouvernement veut assurer une viabilité à long terme pour la canne à sucre. Pas moins de Rs 50 millions seront consacrées à la lutte contre l’abandon des terres sous culture de la canne. Autres mesures : la relance du secteur du thé, la radiation des dettes de certaines éleveurs et l’introduction du macadamia.

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Secteur sucrier

  • Assurer une viabilité à long terme pour la canne à sucre.
  • Création d’un fonds de Rs 50 millions pour résoudre le problème d’abandon des terres sous culture de la canne.
  • Utilisation de drones pour améliorer l’évaluation et faire le suivi des performances des cultures.
  • Préparation d’un plan stratégique par l’État pour encourager l’utilisation de la biomasse.
  • Abolition de la taxe sur le remplacement des vieux camions qui sont utilisés durant la récolte.

Secteur non-sucre

  • Diversification du secteur qui s’orientera vers l’exportation.
  • La plantation de macadamia sera encouragée pour l’exportation. Des fonds seront disponibles pour l’importation des semences et la mise sur pied d’une pépinière.
  • Le Food Processing Development Certificate autorisera l’importation de produits tels que le maïs, la vanille, le cacao, la noix de coco et les plantes médicinales, qui seront utilisés comme matières premières et réexportés.

Relance du secteur thé

  • L’exportation de thé sera encouragée.
  • Hausse de 6 % du prix final des feuilles qui sont fournies aux producteurs.
  • Exemption d’accise offerte aux producteurs à l’achat d’un véhicule utilitaire.
  • Les planteurs bénéficieront du SME Scheme offert par la MauBank et les autres banques commerciales.
  • La Banque de développement soutiendra les planteurs ayant subi des pertes dans leurs plantations à la suite de mauvaises conditions climatiques ou de maladies.
  • Subventions sur l’achat de caméras CCTV pour la surveillance des champs.

Élevage

  • Améliorations prévues à la ferme de moutons du gouvernement à Salazie.
  • Élaboration d’un National Biosecurity Plan.
  • Injection de Rs 18 millions dans un laboratoire sanitaire.
  • Révision du fonctionnement de la Division of Veterinary Services et de la Mauritius Society for Animal Welfare. Des vétérinaires seront recrutés.
  • Investissement de Rs 5 millions dans le traitement des déchets porcins à St-Martin.
  • Hausse du montant de la subvention offerte aux fermiers à travers le Livestock Feed Promotion Scheme.
  • La Banque de développement va rayer les prêts de certains éleveurs qui ont des difficultés à rembourser leur emprunt. Pour les autres cas, la période de remboursement du prêt sera prolongée d’une année. Cette mesure sera étendue aux éleveurs bovins et aux pêcheurs qui ont contracté des emprunts sous certaines conditions.

Bio-Farming

  • Coup de pouce à l’agriculture bio, avec le financement de tous les coûts associés à l’enregistrement, à la certification et à l’audit pour les titulaires d’un Bio-Farming Development Certificate qui voudraient acquérir un International Organic Label pour leurs produits agricoles.
  • Subvention des pesticides bio pour les producteurs enregistrés.

Réaction

Kreepalloo Sunghoon : « Ce budget ne permet pas de relancer le secteur agricole. Les vrais problèmes n’ont pas été appréhendés. Rien n’a été dit sur le manque de main-d’œuvre. Rs 50 millions sont consacrées à la lutte contre l’abandon de la plantation de la canne à sucre. C’est insuffisant. Il y a 25 000 arpents qui sont à l’abandon. »

 

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