Me Anoup Goodaree a consigné une déposition le jeudi 20 février au poste de police de Piton contre l’Adsu de Rose-Belle. Il se plaint que la police l’ait empêché de faire son travail d’avocat alors que son client se plaignait d’avoir été brutalisé par la police.
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Dans sa plainte, il explique qu’il était en cour de Rivière-du-Rempart et le magistrat a levé la séance car il y avait de l’agitation dans la salle. Il explique qu’il exerçait ses fonctions en tant qu’avocat et représentait son client, James Pascal Windlay Vivien, 38 ans, marié et père de trois enfants. Il est un éleveur habitant Grand-Gaube et avait été arrêté le mercredi 19 février par l’Adsu de Rose-Belle après avoir été trouvé avec du cannabis dans son pâturage.
Son client, soutient l’avocat, aurait été agressé après son arrestation. Il dit que son client s’est vu refuser l’accès à un avocat entre 16h00 et minuit.
Jeudi au tribunal, son client lui a dit qu’il avait été menacé et battu par des officiers de l’Adsu de Rose-Belle. Mais, dit l’avocat, en cour des officiers de cette unité de l’Adsu l’auraient empêché de remplir ses fonctions d’avocat et l’ont empêché de suivre les instructions de son client. Lors de sa comparution au tribunal de Rivière-du-Rempart, le jeudi 20 février, la police aurait intimidé son client pour qu’il ne dise rien concernant des brutalités alléguées. Ses deux avocats auraient également été menacés.
« Il faut laisser à la justice de juger »
Sollicité, Me Anoup Goodaree explique qu’il continue à mener son combat pour que la police comprenne que son travail consiste à mener son enquête et de laisser à la justice de juger. « Ce n’est pas à la police qui devrait juger une personne. Li par korek qui la police même puni ene suspect alors qui ena la cour ki supposé donne punition. Des confessions par voie de torture sont très graves ».
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