Bruno Joseph Meunier, âgé de 42 ans, avait des projets plein la tête. Il voulait d’abord épouser Manuella, sa compagne depuis sept ans, mais le destin en a décidé autrement. Ce peintre de 42 ans est mort électrocuté, lundi dernier, sur son lieu de travail à Flic-en-Flac.
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Cruel coup du sort. Bruno Joseph Meunier, un habitant de Cap-Malheureux, a trouvé la mort dans de tragiques circonstances, le lundi 14 novembre. Ce peintre de 42 ans participait aux travaux de rénovation dans les appartements Sea Villa, Flic-en-Flac. Il était sur le toit quand il a touché un câble électrique. Il n’a pas survécu. Avec lui se sont envolés tous ses projets et ses rêves. Il voulait à tout prix épouser Manuella, la femme avec qui il a partagé sept années de vie commune.
Bruno Meunier est décrit comme un homme sans histoires. Travailleur et débrouillard, cela faisait plusieurs années qu’il gagnait sa vie comme peintre. Il voulait avant tout finir de construire sa maison pour pouvoir passer la bague au doigt de Manuella. « Il travaillait dur afin de compléter sa maison. Linn preske fini. Inn ariv lor dal », explique Claudio, le beau-frère de Bruno.
« Lorsqu’il n’y avait pas de travail, Bruno gagnait sa vie en mer. Il avait hâte de finir sa maison », nous raconte ce proche. Le grand jour approchait. « Il a vécu sept ans en ménage avec ma belle-sœur et voulait l’épouser. Samedi, il avait acheté un anneau de mariage. Ce n’était qu’une question de semaines », soutient-il.
Dimanche, explique Claudio, « nous avons travaillé en mer, puis nous sommes partis à un anniversaire. Il ne voulait pas boire d’alcool, car il disait qu’il devait se réveiller tôt le lendemain pour se rendre au travail à Flic-en-Flac », ajoute Claudio.
Projeté au sol
C’est accompagné d’un proche qu’ils se sont rendus au Sea Villa. Le bâtiment est en rénovation. Il est peu après 11 heures lorsque Bruno monte sur le toit. Il doit faire une retouche. Alors qu’il se concentre sur ce qu’il fait, il touche un câble électrique qui git dans une flaque d’eau. La décharge a été immédiate. Sous le choc, le peintre est projeté au sol. Il perd connaissance.
Ne le voyant pas redescendre, des ouvriers montent sur le toit pour aller voir ce qui se passe, c’est ainsi qu’ils le découvre inerte. Les secours sont immédiatement informés. La police de Flic-en-Flac, les sapeurs-pompiers de Tamarin, les éléments de la Special Operation Division et le Samu ont été mandés sur place. Le Samu a confirmé le décès. L’autopsie a révélé que Bruno Meunier est mort d’un choc dû à une électrocution.
Cette nouvelle a bouleversé les proches de la victime. « Bruno était jovial, aimable et bosseur », dit Jean-Marc, un ami. « Mone gagn enn call kinn dir mwa Bruno inn tonbe. Monn dir amen li lopital. Me mone regagn enn lot call kot monn apran ki linn mor. Bruno ti enn garson bien trankil. Manuella est inconsolable », explique Claudio. Les funérailles du peintre ont eu lieu mardi.
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