Créer le prêt-à-porter aux couleurs vives et tropicales à travers des motifs ethniques et en utilisant du coton biologique. C’est ce que démarque Baobab Company, dans le textile depuis 25 ans, des autres entreprises. Le fondateur Bruno Lanceleur nous fait mieux connaître cette marque.
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Baobab, une marque qui existe depuis 1995, est spécialisée dans le prêt-à-porter avec un style décontracté et graphique. Au fil des années, la compagnie a pu conquérir une place de choix dans le secteur du textile et de l’habillement à l’échelle internationale.
« Baobab, c’est une marque 100 % mauricienne et est présente dans une quinzaine de pays. Nous exportons principalement dans la région, vers les Caraïbes, l’Afrique et Barcelone », souligne le fondateur Bruno Lanceleur. La compagnie écoule aussi entre 10 % et 15 % de la production sur le marché local. L’usine se trouve à Goodlands et compte, aujourd’hui, une centaine d’employés.
150 000 pièces par an
Bruno Lanceleur dit aussi s’associer avec des partenaires ces dernières années, afin d’ouvrir une ligne de production, à Madagascar. « On travaille principalement avec le coton biologique certifié par Ecocert, organisme de certification spécialisé en agriculture biologique. On propose des collections uniques pour hommes, femmes et enfants. Nos créations jouent sur une combinaison de dessins et de couleurs africaines, accompagnés de motifs ethniques. » Par an, il faut compter une production de 150 000 pièces en moyenne. L’idée de créer Baobab est venue à partir du savoir-faire de Bruno Lanceleur dans le métier de sérigraphe.
Bien que le secteur du textile soit un marché compétitif, Bruno Lanceleur se démarque des autres entreprises, grâce à la matière première utilisée : le coton biologique. En outre, la marque est certifiée GOTS (Global Organic Textile Standard), un label attribué au textile bio, dont le processus de fabrication respecte des critères environnementaux et sociaux stricts.
Après avoir ciblé plusieurs pays pour exportations, Bruno Lanceleur souhaite, maintenant, se concentrer en Afrique et en Europe. L’entrepreneur estime que ce sont des marchés potentiels à exploiter davantage. Depuis quelques mois, les vêtements de la marque Baobab se trouvent également sur le marché international. « C’est un défi que nous avons pu relever. Maintenant, il faut attendre les retombées. Mais je constate déjà que nous sommes sur la bonne voie. »
Un chef d’entreprise a beaucoup de responsabilité qu’un employé, selon Bruno Lanceleur. « Souvent, on est débordé pendant les heures de travail. Mais il faut savoir s’organiser. » C’est ainsi, souligne-t-il, que la réussite est assurée.
La tendance : les rayures
Bruno Lanceleur dit faire la différence avec le style particulier et décontracté. « Nous misons sur la tendance tropicale. Je dois dire qu’actuellement dans la grande famille des imprimés, ce sont les rayures qui demeurent la tendance. »
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