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Brûlée vive en 2013 : les parents de Zarina réclament justice

Nazira La mère de la victime.

Leur vie a basculé en novembre 2013. Impossible d’oublier ce jour où leur fille, Bibi Zarina, a été gravement brûlée. Elle est décédée quelques jours plus tard. Les années passent, mais la douleur ne s’efface pas. Aujourd’hui encore, ils crient leur détresse et demandent que justice soit faite.

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28 novembre 2013. Décembre est derrière la porte avec son lot de festivités à préparer. Mais le malheur toque à la porte de la famille Goolamkhan sans crier gare. Zarina, 24 ans, est conduite en toute urgence par son époux à l’hôpital du Nord. Elle est admise à l’unité des grands brûlés.

La victime et son bébé.

Dans sa première déposition à la police, elle explique que c’est suite à un accident domestique que ces vêtements ont pris feu. Cependant, elle revient sur sa déposition pour raconter comment « son époux, suite à une dispute, l’a aspergée d’alcool avant de mettre le feu à ses vêtements. » Zarina meurt peu après.

L’affaire est toujours en cour et le présumé accusé, l’époux de la défunte, Ackbar Goolamgoskhan, plaide non coupable. Il nie toutes les accusations portées contre lui. Dans sa déclaration, il explique qu’ils se sont disputés après le dîner avant que sa femme ne prenne leur bébé pour s’éloigner. Il dit l’avoir suivie et c’est là qu’il a senti une odeur d’alcool. Il ajoute avoir pris son enfant avant que son épouse ne craque une allumette sur ses vêtements. Il a alors mis une couverture sur sa femme pour éteindre le feu et ensuite  l’emmener, à mobylette à l’hôpital du Nord.

Nazira, 49 ans et mère de Zarina, continue à pleurer sa fille unique. Elle conteste la version de son ex-gendre. Selon elle, sa fille était victime de violence domestique. « Li ti enn fam ki gayn bate souvan e toultan li esay kasyet. Souvan li ti va et vyen kot nou, li vinn reste me li pa dir kifer », confie Nazira qui ne mâche pas ses mots envers Ackbar Goolamgoskhan. « C’est un monstre et un bourreau, et nous espérons qu’il va moisir en prison. »

Zarina a laissé un grand vide dans la vie de ses proches et surtout son fils unique, âgé aujourd’hui de cinq ans. « Cet enfant grandira sans sa mère qui l’adorait. Nous croyons en la justice et nous espérons que le coupable sera sévèrement puni. » Le verdict de la cour sera connu le 7 juin. Le présumé accusé est défendu par Me Rama Valayden.

 

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