3 avril 2015. Le permis d’opération de la Bramer Bank est révoqué et celui de la compagnie d’assurance BAI est suspendu. Quatre ans après, cette affaire n’est pas oubliée.
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Il faut remonter au 15 décembre 2014 pour expliquer le manque de liquidités auquel a dû faire face la compagnie.
Quelques jours après les élections générales, c’est par la SICOM que débute le début des retraits massifs. Ministères, institutions publiques et parapubliques suivent le pas. Plus de Rs 1,8 milliards sont alors retirés de la banque.
Le 2 avril 2015, le Deputy Governor de l’époque, Yandranuth Googoolye, envoie une lettre à la Bramer Bank stipulant à la banque qu’elle a jusqu’au 30 avril 2015 pour injecter la somme de Rs 350 millions.
Mais ce même jour, dans la soirée, la banque convoque ses hauts cadres pour leur remettre la lettre de révocation du permis d’opération de la banque.
Aussitôt la nouvelle répandue, les clients de la banque se ruent en nombre vers les guichets automatiques pour retirer leur argent.
Sir Aneerood Jugnauth, en conférence de presse annonce alors que cette décision a été prise, car la BAI opérait selon les autorités un « ponzi scheme ».
Le patron, Dawood Rawat, n’étant pas au pays, ses filles et ses gendres, ainsi que les hauts cadres de la BAI sont arrêtés et présentés devant la justice.
Deux ans après, toutes les accusations provisoires portées contre eux sont rayées. Entretemps, les biens du groupe sont vendus et d’autres sont conservés par l’Etat, comme la banque, la compagnie d’assurance ainsi que l’hôpital Apollo Bramwell.
Ceux ayant investi des millions de roupies se sont retrouvé ensuite avec 50 à 70 % de leur capital remboursé.
Une situation qui engendre toujours colère et incompréhension.
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