Brisée-Verdière : une femme accuse de viol son ex-amant, qui porte plainte contre l’époux 

Après avoir entretenu une relation extraconjugale pendant cinq ans avec l'ami de son époux, une femme de 41 ans a porté plainte contre lui pour viol. L’ex-amant a été arrêté mais accuse, lui, le mari de son ex-maîtresse de trafic humain et de chantage.

Le lundi 24 octobre, une femme de 41 ans s’est présentée au poste de police de Brisée-Verdière, où elle a déposé une plainte pour viol contre son ex-amant. Dans sa déposition, cette habitante de la localité explique qu’elle est mariée depuis une vingtaine d’années et qu’elle vit avec son époux, âgé de 53 ans, qui est le père de ses enfants. En 2017, poursuit-elle, elle a fait la connaissance d’un certain Rajesh, un ami de son mari. Cet homme, un policier qui a aujourd’hui 46 ans et réside à Lallmatie, rendait régulièrement visite au couple. Il dînait avec eux, dit-elle, et consommait de l’alcool avec son époux.  

Petit à petit, Rajesh et la femme de son ami se sont rapprochés, jusqu’à devenir amants. Étant tous les deux mariés, ils ont pris l’habitude de se rendre dans un petit hôtel, situé à Poudre-d’Or, pour vivre l’intimité de leur relation amoureuse. Ils avaient aussi parfois des relations sexuelles au domicile de la maîtresse quand le mari et les enfants étaient absents.  

L’idylle aurait toutefois viré au cauchemar quand la femme mariée, reprochant à son amant de n’être intéressé que par le sexe, lui aurait annoncé son intention de rompre. C’était en août dernier, raconte-t-elle aux policiers. Refusant la rupture, l’homme serait devenu violent. Selon la plaignante, leurs rencontres suivantes ont été marquées par des disputes au cours desquelles Rajesh l’étranglait, la giflait et menaçait de faire du mal à ses enfants si elle mettait fin à leur histoire.

En septembre, le niveau de violence serait monté d’un cran. La quadragénaire affirme qu’elle était seule chez elle quand son amant s’est présenté à son domicile. Toujours selon son récit à la police, Rajesh l’aurait alors maltraitée et menacée avec un couteau de cuisine, avant de la forcer à se déshabiller et de la violer sur un lit.

L’accusatrice n’a pas été en mesure de fournir les vêtements qu’elle portait ce jour-là, qu’elle dit avoir lavés. Néanmoins, elle a présenté un couteau comme pièce à conviction et elle a accepté de subir un examen médical.