La cour civile intermédiaire a tranché, le 30 septembre 2025, dans l’affaire opposant Alain René Antoine Gerard à Air Mauritius Ltd. L’ancien copilote, qui réclamait Rs 283 443 et 22 548,48 euros à son ex-employeur, a obtenu une somme de Rs 434 (8,68 euros) au titre de bonus pour le mois de décembre 2013.
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Employé comme First Officer par Air Mauritius de 1995 à 2013, le plaignant avait été suspendu de ses fonctions en 2011 après, dit-il, une « fausse déclaration » de son ex-épouse à la police, l’accusant de possession illégale d’arme à feu. Cette affaire avait entraîné une interdiction de quitter le territoire, l’empêchant de voler. « Comme je ne pouvais plus voyager, j’ai dû prendre un congé sans solde », a-t-il expliqué en Cour.
L’ex-copilote affirmait qu’il aurait dû reprendre ses vols dès que l’interdiction avait été partiellement levée en août 2011. Il réclamait donc ses salaires pour cette période, ainsi que des bonus, une indemnité de scolarité et une allocation de rétention.
De son côté, Air Mauritius a contesté ces demandes, expliquant que les congés avaient été pris « à sa demande et par consentement mutuel » et que les montants réclamés étaient exagérés.
La magistrate Chitra Servansing-Bhuruth a jugé que les preuves produites par le plaignant n’étaient pas suffisantes. « Je trouve difficile de croire que la reprise du travail ait été laissée à la seule discrétion du plaignant », a-t-elle écrit dans son jugement.
En définitive, seule la somme de Rs 434 lui a été accordée, le reste de ses réclamations ayant été rejeté. Aucun frais de justice n’a été ordonné.
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