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Bonne gouvernance: Pour une police plus efficace

Les problèmes n’ont pas manqué au sein de la force policière, récemment. Democracy Watch analyse ces maux. Quand l’indiscipline gagne la police. Des cas d’indiscipline det d’insubordination sont de plus en plus fréquents. Divers maux rongent notre force constabulaire (Le Défi Plus du 19 septembre 2015). Commentaire : De nouveau, notre Police sur la sellette et accusée par la presse écrite d’occuper tristement le devant de notre actualité en raison des méfaits, certes d’une minorité, mais polluant, comme le  ver dans la pomme, l’ensemble, irrémédiablement ou presque. Il est regrettable, toutefois, que nos journalistes ne mettent pas davantage en exergue  le rôle absolument néfaste des inadmissibles ingérences politiciennes,  partisanes, quand elles ne sont pas racistes ou religieuses, dans la bonne gouvernance de notre force policière. Ne nous voilons pas la face, n’importe lequel d’entre nous, recevant de notre électorat la mission sacrée de devoir gouverner notre pays et la population mauricienne, devra tout d’abord s’assurer de l’entière collaboration, autant loyale que dévouée, de l’ensemble de l’état-major de notre Police (assistants surintendants à monter). Que tout Premier ministre plébiscité préfère mettre temporairement à l’écart des officiers de police qu’il considère trop proches de son prédécesseur, quoi de plus normal ? […] Mais dès que le nouveau Premier ministre réussit à s’entourer d’officiers de confiance, […] ne doit-il pas donner entière liberté au commissaire de police, quel qu’il soit, d’assurer la meilleure gouvernance possible de notre force policière ? Cela inclut, bien sûr, l’interdiction de toute ingérence politicienne, parlementaire, a fortiori ministérielle, dans le bon fonctionnement de la police. Toute requête concernant une quelconque directive à un officier de police doit suivre respectueusement la bonne procédure devant être en vigueur, à savoir jusqu’au ministère de l’Intérieur, avant d’être transmise ou non au commissaire de police. Un PM ne peut se permettre de ne pas sévir contre un député de sa majorité parlementaire se permettant de s’ingérer dans le fonctionnement de la Police ou toute autre institution tel la MBC. […]. Tout commissaire de police, enfin libéré des ingérences politiciennes les plus néfastes, doit alors assumer totalement ses responsabilités. Tout policier, trouvé le plus rapidement possible coupable d’un quelconque délit, doit être immédiatement suspendu, convoqué promptement devant un comité disciplinaire […] Toute lenteur à ce niveau ne peut que nuire à la portée pédagogique d’une décision aussi heureuse. […] La publication du verdict du comité disciplinaire, pouvant comprendre des membres émérites du public, dans un sens comme dans l’autre, proclamera hautement que nous disposons heureusement d’une police capable de faire régner l’ordre public d’abord au sein de ses troupes et que celles-ci sont dignes de confiance de la population mauricienne. On peut certes alourdir cette procédure par d’indispensables instances d’appel et de cassation. Elles doivent toutefois agir avec une promptitude respectueuse de l’aspect pédagogique du processus […] La population n’est pas dupe. Elle sait mieux que quiconque si elle peut ou non faire confiance à notre Police. C’est elle qu’il faut convaincre de la pureté d’intention de la bonne gouvernance hiérarchique policière. Ne pensons surtout pas qu’elle se laissera convaincre aisément. Elle exige des preuves indubitables à l’appui.  

Marchands ambulants: Un fonctionnaire peut-il obtenir d’autres revenus que ses salaires ?

  Fêtes de fin d’année. Les fonctionnaires marchands de rue sous surveillance (L’Express du 16 septembre 2015). Commentaire : [… ]Pourquoi ce laisser-aller dont profitent des marchands de rue, certains fonctionnaires et des enseignants de surcroît, dont des policiers ? […] S’il s’agit […] d’une surveillance s’étant toujours exercée avec la détermination et l’impunité voulues, quels en sont les résultats ? Combien de fonctionnaires et de policiers véreux ont-ils  ainsi été pris en flagrant délit de colportage public, grâce à une surveillance exemplaire ? Y a-t-il un député d’un quelconque bord politique, osant poser à qui de droit cette question parlementaire, susceptible d’éclairer les lanternes de notre population, le patron, l’employeur, de tous nos fonctionnaires. Pourquoi surveiller nos fonctionnaires colporteurs si ce laisser-aller remonte aussi loin que le siècle dernier sinon le précédent millénaire ? Democracy Watch refuse, présentement, d’aborder la question de la présence (le service public au dire de certains) désirable ou indésirable de marchands de rue, adoptés par un grand public, qui les chérit, en raison de l’aide appréciable qu’ils lui fournissent en permanence. Nous refusons de nous faire les avocats de commerçants ayant pignon sur rue et qui oublient curieusement que leurs ancêtres, y compris le fondateur de leur entreprise, ont souvent débuté comme simples colporteurs. Nous refusons, présentement, de nous faire l’avocat des automobilistes exigeant pouvoir garer leurs nombreux véhicules dans des rues pas conçues pour ce stationnement indu. L’intrus dans nos rues urbaines et villageoises, ce sont moins les marchands de rues serviables que le stationnement prolongé et chaotique de véhicules. Democracy Watch veut seulement aujourd’hui rappeler l’existence d’un ancien règlement interdisant à tout fonctionnaire de recevoir une quelconque rémunération autre celle que lui verse le Trésor Public à la fin de chaque mois. Nous voulons savoir si ce règlement est toujours en vigueur ou non ?

Revenus réguliers

Nous savons qu’il est battu en brèche par des médecins spécialistes du ministère de la Santé. Ils comptent sur leur clientèle privée pour aligner leur rémunération peut être insuffisante sur les revenus réguliers de leurs collègues du secteur privé. Argumentation valant ce qu’elle vaut. Par cette brèche, s’engouffrent les enseignants rémunérés par l’Etat et qui abusent des leçons dites particulières pour être doublement rémunérés pour un travail devant se faire adéquatement en classe, y compris pour les apprenants moins rapides. Nos autorités politiques refusant de sévir, pour de basses raisons électoralistes, contre tous les fonctionnaires, abusant depuis les décennies, contre cette juteuse rémunération, non imposable parce que pas déclarée, extra-Trésor Public, sinon illicite, ce fléau empire d’année en année. Notre classe politique à tort de tolérer cette fange professionnelle grandissante, bafouant jusqu’à la notion d’un service public digne de ce nom.  Il serait regrettable que notre classe journalistique s’aligne sur cette inqualifiable abdication de nos responsabilités professionnelles à l’égard de notre population que nous devons servir de notre mieux Seul un journalisme d’investigation, de juste combat et de réforme profonde durable peut redorer le blason de notre presse écrite.
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