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Bonne gouvernance de notre territoire maritime : «Sommes-nous équipés sur le plan légal, institutionnel et opérationnel ?» s’interroge le DPP

Le Directeur des Poursuites Publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, revient sur le naufrage du MV Wakashio, dans sa dernière Newsletter de l’année 2020, rendu publique ce lundi 28 décembre.

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« La question la plus importante est : sommes-nous équipés sur le plan légal, institutionnel et opérationnel pour qu’il y ait une bonne gouvernance de notre territoire maritime ? » s’interroge-t-il dans une vidéo publiée sur le site Web du bureau du DPP.

Deux facteurs sont à prendre en considération, affirme Satyajit Boolell :

D’abord, l’étendu de notre zone économique exclusive qui est de 2.3 millions km². Nous sommes parmi les 20 premiers pays dans le monde qui occupent une superficie de cette envergure, c’est un défi immense, précise-t-il.

Puis, le volume du trafic qui passe près de nos côtes. Il y a à peu près 40 000 navires qui font cette route par an, c’est un gros trafic, indique le DPP.

Pour Me Satyajit Boolell, ces deux facteurs démontrent que nous devons renouer avec « beaucoup plus d’envergure » les coopérations régionales et internationales.

Dans la Newsletter, Me Satyajit Boolell, parle également de trafic de drogue et de « pêche illégale à outrance » qui a un impact direct sur le gagne-pain des pêcheurs Mauriciens. Il évoque aussi le trafic humain et la pollution marine.

Tant de cas, mais très peu qui atterrissent en Cour regrette-il.

Ainsi, le DPP affirme qu’il est important de ne pas avoir une culture d’impunité. « Il ne faut pas que ces criminels maritimes pensent qu’il n’y aura pas d’action contre eux », prévient Me Satyajit Boolell.

 

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