Nandanee Soornack continue à donner des migraines à certaines personnes à l’Hôtel du gouvernement. Les autorités mauriciennes viennent de transmettre une demande d’assistance judiciaire supplémentaire à Rome, pour vérifier si la femme d’affaires gère un magasin de produits de luxe dans la ville de Bologne.
L’enseigne du magasin évoquerait l’ancienne adresse électronique de la patronne d’Airway Coffee, figurant dans les dossiers du Registrar of Companies et la représentation grandeur nature d’un dodo y figure en bonne place. Ce commerce, sis dans un quartier très fréquenté de Bologne, est spécialisé dans la vente de bijoux.
Le bureau de l’Attorney General veut établir si Nandanee Soornack n’a pas eu recours à un homme de paille pour opérer ce business.
La démarche des autorités vise à établir comment la femme d’affaires subvient à ses besoins à Parme. L’objectif est de déterminer d’où provient l’argent qu’elle dépense.
L’an passé, le gouvernement mauricien avait réclamé une enquête pour blanchiment contre Nandanee Soornack. Il a eu vent que celle-ci aurait fait un déplacement de Parme à Genève, en taxi, pour effectuer un retrait massif dans une banque suisse. Une enquête similaire est menée dans un pays d’Europe de l’Est où elle est soupçonnée détenir un compte bancaire conjoint avec Navin Ramgoolam.
En Italie et à Maurice, l’entourage de Nandanee Soornack et de Navin Ramgoolam dément avoir placé de l’argent à l’étranger, notamment en Suisse et en Europe de l’Est. Les proches de la femme d’affaires qualifient de « grotesques » et « sans fondement » les soupçons des autorités locales sur la propriété d’une boutique de luxe à Bologne. « Apportez les preuves et nous en reparlerons », lâche une proche.
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