Le rapport du Forensic Science Laboratory concernant l’examen des bouteilles de jus de fruits suspectes, destinées aux pèlerins de la Maha Shivaratri, est tombé lundi. Le jus a été mélangé au kérosène et à un insecticide. La distribution de cette boisson empoisonnée a été signalée à Phœnix et Rose-Hill, entre samedi soir et dimanche.
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L’affaire est prise au sérieux. Plusieurs unités de la police, menées par le Central CID, travaillent sur cette affaire. À ce stade, les enquêteurs disposent des témoignages de Trilock B., 50 ans, président d’une organisation socioculturelle, et de Raju D., 33 ans, un ressortissant indien. Les limiers sont sur la piste d’une voiture grenat et d’une autre de couleur crème ayant circulé dans ces régions au moment de la remise de ces bouteilles aux plaignants.
Lundi, les limiers ont effectué une descente des lieux à Phœnix et Rose-Hill où un homme est descendu d’une voiture pour remettre un lot de bouteilles de jus contaminé aux deux plaignants. Ils ont ainsi entendu d’autres volontaires et visionné des vidéos des caméra de surveillance des alentours. À lundi soir, il n’y avait aucune arrestation.
Les faits ont eu lieu en à peine une heure d’intervalle. Selon le ressortissant indien, employé dans une compagnie de construction, il offrait des rafraîchissements pour le compte de la compagnie à la rue Vandermeersch, Rose-Hill, vers 23 h 15 samedi quand une voiture grenat s’est arrêtée. Un inconnu en est ressorti. Il lui a alors remis une boîte en carton contenant une trentaine de bouteilles dans lesquelles se trouvait une substance jaune. « Il m’a remis les bouteilles et m’a dit de les distribuer, puis il est rapidement remonté dans la voiture et a disparu. C’est en ouvrant une des bouteilles que j’ai senti une forte odeur de kérosène », a-t-il expliqué aux policiers.
Peu après minuit, c’est la même scène qui s’est jouée à la croisée des rues Sivananda et Closel, au Phœnix Indira Gandhi Cultural Centre. Trilok B, président d’une organisation socioculturelle, explique qu’un homme est venu lui apporter 26 bouteilles contenant les boissons. « Un pèlerin voulait en avoir un. Il l’a ouvert et a tout de suite senti une forte odeur inhabituelle. Puis nous avons ouvert une seconde, puis une troisième qui sentaient la même chose. Nous avons informé la police. C’est aberrant. Que se serait-il passé si un enfant avait pris cette boisson ? » s’indigne le dévot.
Appel à la vigilance
Après la déposition de ces deux plaintes, la police a appelé à la vigilance. « Il ne faut pas accepter des boissons de distributeurs inconnus. Pour l’heure, nous n’avons reçu aucune requête qui indique qu’il y a des victimes. Il n’y a aucune hospitalisation de pèlerins pour empoisonnement, mais l’affaire est prise au sérieux » affirme l’inspecteur Shiva Coothen, de la cellule de communication de la police.
Lundi, dans une lettre adressée au Commissaire de police, Mario Nobin, la Voice of Hindu demande à la police d’intensifier le contrôle en ce qui concerne la distribution de la nourriture et des boissons aux pèlerins. Navin Unoop, vice-président du groupe, demande la collaboration de tous pour aider la police à identifier ces gens malintentionnés. Il a lancé également un appel aux pèlerins qui sont toujours sur la route leur demandant qui faire preuve de prudence.
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