Régis Lorenzo Jean, âgé de 60 ans et habitant Bois-Marchand, a été arrêté après qu’une perquisition a révélé de l’héroïne et de la drogue synthétique d’une valeur de Rs 17,3 millions chez lui. Condamné deux fois par le passé pour trafic de drogue, il a été appréhendé à la suite d’une opération de surveillance de la police.
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Régis Lorenzo Jean a été arrêté le mardi 28 novembre 2023, dans la matinée. De l’héroïne et de la drogue synthétique, dont la valeur marchande est estimée à Rs 17,3 millions, ont été trouvées chez cet homme de 60 ans à Bois-Marchand, lequel a déjà été condamné deux fois dans le passé.
La perquisition a été possible après une opération de surveillance menée par la Special Cell de la Special Supporting Unit depuis quelque temps. Le bureau du commissaire de police détenait des renseignements selon lesquels cet homme serait un maillon important du trafic de drogue à Bois-Marchand. Région qualifiée de « difficile » par les Casernes centrales pour des opérations antidrogue en raison du nombre de guetteurs qui sont acquis à la cause des dealers.
Mais tôt mardi matin, les dealers ont été pris de court par cette intervention policière réglée comme du papier à musique. Lorsque les policiers, opérant sous les ordres du chef inspecteur Rajcoomar Seewoo ont débarqué chez Régis Lorenzo Jean, leurs doutes se sont rapidement confirmés.
Près d’un kilo d’héroïne, réparti en plusieurs boulettes, ainsi que 500 grammes de drogue de synthèse ont été découverts. Une balance électronique utilisée pour le pesage des drogues et tout l’attirail utilisé pour le trafic ont été saisis. Les policiers ont aussi mis la main sur Rs 22 000 et sur des devises, de l’argent soupçonné de provenir du trafic de drogue.
Régis Lorenzo Jean n’est pas inconnu du système judiciaire. Considéré comme un gros bonnet de Bois-Marchand, il avait écopé, en 2006, d’une peine d’emprisonnement de 18 mois pour trafic de drogue. Il avait dû s’acquitter d’une amende de Rs 20 000 à la suite d’un jugement rendu par la Cour intermédiaire. En 2021, il avait été condamné à une autre amende, cette fois de Rs 9 000, pour possession de cannabis.
Le surintendant Gungadin pousse un coup de gueule
« Regilierman, lapolis al depoze devan bann kour de zistis. Nou atir latansion bann mazistra lor risk residiv. Malerezman mazistra dir ki le risk residiv la li ‘mere apprehension’. Bann avoka ladefans fer pledwari ek bann akize large lor kosion. Ena 1 500 ‘case’ kot lapolis ti obzekte ek dir ki ti ena risk residiv, me bann akize inn large lor kosion k ler zot large, zot refer trafik ladrog. Mo pa pe kritik zidisier me sakenn bizin pran zot responsabilite. » C’est le coup de gueule poussé par le surintendant de police Gungadin. Il supervise l’enquête sur la saisie de drogue au domicile de Régis Lorenzo Jean.
Il revient également sur l’enquête relative à la Rave Party. Il tient à préciser que la police avait objecté à la remise en liberté du suspect principal lors de sa comparution devant le tribunal. « Malerezman, mem zour, lakour inn trouve pena risk residiv ek inn desid akord li kosion », dit-il.
Le haut gradé fait aussi ressortir une autre problématique : le contact créé entre certains présumés trafiquants qui ont obtenu la liberté conditionnelle. « Bann trafikan la inn gagn kosion. Aster ou trouv trafikan pe zwenn trafikan, pe fer program ansam. Mo poz mwa lakestion : dan ki pei nou pe viv ? »
Le surintendant tient également à rassurer la population que toutes les informations liées à de possibles trafics de drogue et qui seront transmises au bureau du commissaire de police seront traitées en toute confidentialité. « Mo invit tou dimounn de bonn volonte vinn get mwa san okenn freyer. Tou linformasion pou trete an konfidantialite. »
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