Bobby Hurreeram : «Je jure sur la tête de mon enfant que le PM est joignable»

« Mo fer serman lor latet mo zanfan. Mo bizin mo premie minis la, mo lev telefon. Mo telefon lor so portab. Si so portab angaze, li pou repon mo lapel dan leminit ki swiv ». C’est ce qu’a déclaré Bobby Hurreeram. Le ministre des Infrastructures publiques répondait à la controverse déclenchée par Nando Bodha comme quoi le Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth, était « enfermé dans un cercle hermétique » tenu par des conseillers qui 'cadenassaient' le pouvoir. C’était lors de l’émission « Au Cœur de l’Info », diffusée mercredi 10 février. Elle avait pour thème « le gouvernement est-il à la dérive ? » 

Cette déclaration de Bobby Hurreeram a pour toile de fond les propos de Nando Bodha après sa démission en tant que ministre des Affaires étrangères et secrétaire général du Mouvement socialiste militant (MSM), samedi 6 février dernier. 

Réagissant aux propos de l’ancien ministre du gouvernement, Bobby Hurreeram a déclaré ceci : « An mo am ek konsians, se malonet seki Nando in vin dir ». 

Selon le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, étant un ancien du MSM, aurait eu des difficultés pour vivre la transition qui s'opère aujourd’hui au sein du parti. « Au lieu de s’adapter à ce nouvel environnement qui est jeune et dynamique, surtout avec un PM comme Pravind Jugnauth, du tac-au-tac, il (Nando Bodha) s’est peut-être senti mal à l’aise », estime Bobby Hurreeram. 

« J’étais un Parliamentary Private Secretary. Puis, je suis devenu Chief Whip, député et, aujourd’hui, ministre. Mo koz ek PM avek mem fasilite », a déclaré Bobby Hurreeram. 

« Nando Bodha parle de ‘pouvoir cadenassé’. Li pa ti enn backbencher. Li ti enn minis. Be enn minis pa zwen so PM sak vandredi au mwin enn fwa par semen. De surcroît, il était le secrétaire général du parti. Il y a une autre ligne de communication », fait ressortir le ministre des Infrastructures publiques. 

Retrouvez l’intégralité de cette déclaration dans la vidéo plus haut.