Board of Investment : une feuille de route pour l’industrie du cinéma

L’agence de promotion de l’investissement a lancé jeudi 20 octobre un atelier de travail au Holiday Inn, à Plaisance, sur l’industrie cinématographique. L’objectif est d’esquisser les grandes lignes du développement futur du secteur.

Le grand atelier du Board of Investment (BOI) sur l’industrie du cinéma a été lancé au Holiday Inn, à Plaisance, jeudi 20 octobre. Outre le ministre des Finances Pravind Jugnauth, plusieurs acteurs du secteur, sur le plan national et international, participent à l’événement. Ils vont tenter de dresser une feuille de route pour le développement de ce secteur. Jonathan Olsberg, consultant spécialisé dans l’industrie, a notamment esquissé les grandes lignes du développement futur de cette industrie.

Lors de son discours, Pravind Jugnauth s’est surtout attardé sur les apports de l’industrie cinématographique. « La création du Film Rebate Scheme à permis d’injecter Rs 600 millions dans l’économie et a bénéficié au secteur hôtelier, aux services techniques et créatifs, et à la logistique », a indiqué le ministre des Finances. Les productions viennent essentiellement de l’Inde, de l’Afrique du Sud et de la Chine. Elles ont créé environ 400 emplois directs et indirects. Le développement de cette industrie aiderait notamment à « diversifier davantage notre économie et à renforcer notre croissance résiliente ».

Jonathan Olsberg a identifié différents moyens par lesquels le gouvernement devrait apporter son soutien pour faire décoller l’industrie du cinéma. Il recommande le financement sélectif des productions et la coproduction entre deux pays qui travaillent ensemble sur un même film. Le consultant a aussi insisté sur l’importance des infrastructures adéquates, eu égard notamment à la capacité de production.

Dans une déclaration à la presse, Gérard Sanspeur, président du BoI, a expliqué que cette initiative faisait partie de la nouvelle approche de cette institution : « Une agence de promotion de l’investissement ne peut se contenter de faire de la promotion. Il faut une connaissance détaillée des enjeux des secteurs. Ensuite, il faut des rendez-vous comme celui-ci avec les acteurs du secteur. » Prochaine industrie dans la ligne de mire du BoI: le secteur manufacturier. « Nous avons nos idées. Maintenant, il faut le input du privé », résume Gérard Sanspeur.