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[Blog] Coronavirus : luttons contre l’épidémie, surmontons ensemble les difficultés

En seulement quinze jours, deux hôpitaux spécialisés équipés de plus de 2 000 lits ont été construits.
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L’épidémie de pneumonie causée par le nouveau coronavirus fait l’actualité en Chine et dans le monde. Le public et les médias mauriciens sont très préoccupés par sa propagation.

I

Pour freiner l’épidémie, le président chinois Xi Jinping s’est engagé personnellement dans la supervision et la conduite de cette lutte. Le gouvernement chinois a mobilisé le pays entier et pris les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes et les plus rigoureuses. 

Afin de contrôler strictement la circulation des personnes, une série de mesures “extraordinaires” ont été prises. Parmi, il y a le “blocage” de la ville de Wuhan, la prolongation des vacances de la fête du Printemps, le report de la rentrée des écoles, la fermeture des lieux publics, l’annulation des assemblées du festival, l’arrêt des transports en commun, etc. 

Plus de 70 équipes médicales et 8 000 membres du personnel médical se sont rendus à Wuhan. En seulement quinze jours, deux hôpitaux spécialisés équipés de plus de 2 000 lits ont été construits. Des fournitures de prévention de l’épidémie sont transportées sans cesse vers la Province du Hubei, tandis que des entreprises médicales produisent au maximum de leur capacité des masques, des combinaisons de protection et d’autres fournitures médicales. 

La Chine a développé le réactif de détection de virus

D’ailleurs, la Chine a déjà développé le réactif de détection de virus, capable d’identifier rapidement les personnes contaminées. Elle a aussi trouvé des médicaments pouvant inhiber de manière significative la réplication du virus.

En effet, le pays a pris plus de mesures pour contenir l’épidémie qu’elle ne le doit selon le Règlement sanitaire international. L’Organisation mondiale de santé (OMS) en a fait l’éloge, en disant que la Chine a « établi une nouvelle norme de riposte aux épidémies ». 

Pour le moment, la situation s’avère toujours rude, mais les mesures prises donnent des résultats positifs. Le nombre de patients guéris a considérablement augmenté, atteignant 1 185, et je suis convaincu que le point d’inflexion viendra dans un proche avenir.

C’est dans le besoin qu’on reconnaît ses vrais amis. Face à cette épidémie inattendue, la communauté internationale apprécie et soutient les mesures prises par la Chine pour lutter contre elle. Les personnalités politiques de plus de 60 pays ont envoyé des lettres de condoléances aux dirigeants chinois et de nombreux pays ont donné à la Chine des équipements pour contenir l’épidémie. 

II

Si l’OMS a déclaré l’épidémie de coronavirus une urgence de santé publique de portée internationale, il ne s’agit pas d’un vote de défiance à l’égard de la Chine, mais d’un rappel aux pays où le système de santé est plus faible de se préparer à une éventuelle propagation du virus. L’OMS est confiante en la capacité de la Chine d’enrayer l’épidémie et estime qu’il n’y a pas lieu d’imposer des restrictions non-nécessaires aux voyages et au commerce internationaux. 

Le Règlement sanitaire international stipule que les pays doivent éviter toute interférence inutile avec le trafic et le commerce internationaux lorsqu’ils adoptent des mesures de santé publique supplémentaires. L’Organisation de l’aviation civile internationale exhorte les pays à suivre les recommandations de l’OMS.

Ces derniers jours, certains pays, dont Maurice, ont renforcé les mesures de quarantaine à l’entrée des citoyens chinois. Pour cela, la Chine a exprimé sa compréhension et son respect. 

Pourtant, des mesures au-delà de limites raisonnables, tels que la restriction de voyage, l’arrêt des vols et du commerce, ne sont pas propices à la prévention et au contrôle de l’épidémie, ni aux échanges et à la coopération pragmatique dans divers domaines. Dans les circonstances actuelles, il est primordial d’évaluer cette épidémie de manière objective, impartiale, calme et rationnelle. La prise des mesures devrait être conforme aux recommandations de l’OMS.

Depuis l’apparition de l’épidémie, l’ambassade de Chine a communiqué à temps des informations au gouvernement mauricien et a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Santé, le ministère des Affaires étrangères et d’autres départements concernés pour mener une coopération active et efficace dans la prévention et la conduite de l’épidémie. 

À la demande du gouvernement mauricien, l’ambassade a beaucoup contribué dans l’évacuation des étudiants mauriciens à Wuhan. Nous avons vérifié, avec toutes les parties concernées, la situation des vingt étudiants mauriciens qui suivent les études dans cinq universités à Wuhan. De plus, nous avons facilité les procédures, le transport, l’inspection et la quarantaine de leur évacuation. Douze étudiants ont été évacués et vont bientôt rejoindre leur famille. 

Le virus a fait naître une grande bienveillance chez nos semblables

En même temps, je tiens à saluer le Dr Deenraj Kush Dhoomun, qui a choisi de rester à Wuhan pour lutter contre l’épidémie avec le personnel médical chinois. Il y a encore des citoyens mauriciens qui travaillent, étudient et vivent dans d’autres villes chinoises. Et le gouvernement chinois déploiera tous ses efforts pour garantir la sécurité, et la santé de ces Mauriciens. 

Le virus impitoyable a fait naître une grande bienveillance chez nos semblables. Pravind Kumar Jugnauth, le Premier ministre de Maurice a exprimé le soutien et la sympathie de Maurice envers le peuple chinois. Il a dit qu’il est convaincu que le gouvernement chinois va enrayer l’épidémie. 
Ameenah Gurib-Fakim, l’ancien présidente de Maurice, Alain Wong, l’ambassadeur nommé en Chine, et d’autres amis mauriciens ont exprimé leurs condoléances et leur soutien à la Chine par lettres, appels téléphoniques et courriers. Profondément touché par ces actions émouvantes, je tiens à les remercier de tout mon cœur !

III

Certes, le virus est terrible, mais ce qui est plus terrible, c’est la panique. C’est le moment des faits, pas de la peur. 

Selon des rapports, en 2003, le taux de mortalité de l’épidémie SRAS était de 10 % ; en 2009, avec un taux de mortalité de 17,4 %, la grippe H1N1 s’est propagée dans 214 pays et régions ; en 2012, le taux de mortalité du MERS était de 34,4 %, tandis que celui de l’épidémie d’Ebola 40,4 %. Dans certains pays, au cours de la saison de grippe 2019-2020, 19 millions de personnes ont été contaminées et au moins 20 000 personnes ont perdu leur vie. 

À l’heure actuelle, le taux de mortalité causé par l’épidémie de pneumonie virale est d’environ 2,1 %, ce qui est beaucoup plus faible que les épidémies précédentes. Par ailleurs, il y a très peu de cas confirmés, en dehors de la Chine, et seulement un cas de décès. 

Freiner sa propagation et l’éliminer

L’OMS a également expliqué que pour le moment, la pneumonie causée par le nouveau coronavirus ne constituait pas une épidémie mondiale et que nous étions capables de freiner sa propagation et de l’éliminer.

L’épidémie est un diable et il faut le combattre. Dans un monde globalisé, les destins et les intérêts de tous les pays sont étroitement liés. Face à la crise de santé publique, ce n’est qu’avec la solidarité que nous pourrons véritablement défendre les intérêts communs de tous les pays.

Après la tempête, c’est le soleil qui nous attend. Avec les avantages du système chinois, la capacité de mobiliser toutes les ressources, ainsi qu’une riche expérience dans le traitement des urgences de santé publique dont le SARS, nous avons la détermination, la confiance et la capacité de gagner cette bataille contre l’épidémie. 

sun
Par Sun Gongyi, ambassadeur de la Chine à Maurice.

 

 

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