« Ki ti vine avant : dizef ou poule » ? Question casse-tête que personne n’est arrivée à résoudre. Mais la réalité quotidienne est que les consommateurs mauriciens se trouvent en face d’un autre casse-tête. Après les œufs qui avaient disparu des étaux, c’est la volaille dite poulet de table qui se fait rarissime. Pour les œufs avec sa disparition temporaire, les prix ont déjà pris l’ascenseur. Et serait-ce le cas pour le poulet de table ?
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Le consommateur moyen se pose des questions quant à ce manque volatil. Jusqu’ici, aucune maladie n’a été signalé comme menace pour l’industrie avicole par les autorités concernées notamment le ministère de l’Agriculture. Donc, quelles seraient les raisons pour cette disparition subite des étaux ?
Est-ce une démarche bien calculée par les gros producteurs de pousser vers une nouvelle hausse de cette chaire favorite de la majorité des Mauriciens ? Est-ce que nous allons vers une cartellisation des gros producteurs qui contrôlent le marché mauricien ? Sinon, qu’est-ce qui a provoqué cette pénurie ?
Le ministère de l’Agriculture doit agir promptement pour déceler la cause et trouver dans les meilleurs délais une solution pour ne pas pénaliser le consommateur. Avec tous les moyens dont dispose le gouvernement, l’importation des poulets, soit sur pattes ou congelés, pourra être une réalité dans le court terme pour d’une part éviter une hausse de prix et ensuite répondre aux besoins de la population.
Vu que le marché mauricien est pratiquement dominé par deux gros producteurs, la « Competition Commission » doit déployer les grands moyens pour une enquête approfondie afin de déterminer d’abord, si l’augmentation du prix de l’œuf est justifiée, et ensuite si la pénurie du poulet n’est pas un autre calcul savamment orchestré par les gros producteurs de cette chair.
Les autorités doivent agir avec fermeté avant qu’il ne soit trop tard !!
Suttyhudeo Tengur
Président de l'Association pour la Protection des Consommateurs et de l'Environnement
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