Blockchain est un mot que nous entendons souvent depuis ces derniers mois. Cette technologie essaie tant bien que mal de se frayer un chemin à Maurice. Pourtant, la technologie Blockchain existe depuis une décennie déjà. Le secteur financier à Maurice veut adopter la Blockchain. Toutefois, elle peut être appliquée dans divers domaines et ce, sans l’intermédiaire d’un opérateur central.
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Blockchain fait le buzz à Maurice. Ce mot est aussi beau à entendre qu’à lire. « Blockchain est un système permettant de sauvegarder et transmettre des informations sans passer par un opérateur ou une entité centrale. Les utilisateurs ont donc le pouvoir de contrôler toutes les transactions qu’ils effectuent. Il s’agit d’une technologie transparente et sécurisée. Elle permet de certifier et dater chaque morceau (ou bloc) d’informations échangées par les utilisateurs. Ces blocs sont donc difficiles à falsifier », explique Suyash Sumaroo, directeur de Codevigor, une entreprise spécialisée dans la Blockchain.
La technologie Blockchain existe depuis assez longtemps, mais c’est en 2008 que la première application concrète et totalement indépendante a été développée. Bitcoin a été le premier à appliquer la Blockchain d’une façon décentralisée. Toutefois, cette technologie n’est pas uniquement réservée à la monnaie numérique ou à la crypto monnaie. « Elle peut être utilisée dans le domaine des réseaux sociaux, la distribution ou encore l’éducation », dit le directeur. Blockchain est fiable et rapide, particulièrement dans la prise des décisions, surtout quand il y a plusieurs acteurs avec des intérêts divergents.
Blockchain est, certes, réputée très sécurisée, mais elle n’est, cependant pas infaillible. « La Blockchain est une nouvelle technologie. De ce fait, elle n’est pas encore mature en termes de nombre d’applications déjà déployées. Elle peut être inefficace dans certaines situations », fait comprendre Suyash Sumaroo.
Notre interlocuteur trouve que Maurice possède le potentiel de devenir un hub. « En termes de superficie, nous sommes un petit pays. Nous devons être capables de mettre en place les structures et les législations nécessaires pour encourager les investisseurs à venir. D’autres pays tardent à le faire, mais nous n’avançons pas pour l’instant. Il nous faut saisir les opportunités quand elles se présentent », dit-il. Suyash Sumaroo observe qu’il y a également un manque d’expertise et de main-d’œuvre qualifiée. En effet, des développeurs de Blockchain ne sont pas nombreux. Il s’agit là d’une nouvelle compétence sur laquelle Maurice peut miser.
D’ailleurs, Codevigor développe des applications de Blockchain. Cela fait un peu plus de quatre ans depuis que Codevigor a démarré ses activités.
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