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Blanchiment d’argent : nouvelle motion d’abus de procès de l’imam Beeharry

L’imam Moussa Beeharry L’imam Moussa Beeharry est poursuivi sous 20 accusations de blanchiment.

Le procès qu’intente l’Independent Commission against Corruption (Icac) à Jean Wesley Marthe, Monique Jacqueline Marthe, Jean Jimmy Alexis et l’imam Moussa Beeharry pour blanchiment d’argent a été appelé le jeudi 14 juin 2018 en cour intermédiaire.

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L’imam dit avoir déjà été condamné pour le délit dont il fait l’objet en cour intermédiaire. Raison pour laquelle il a, par le biais de son avocat Me Siddartha Hawoldar, formulé une nouvelle motion d’abus de edures.

L’avocat a affirmé que son client a déjà été poursuivi et condamné à cinq ans de prison pour ce délit. Il a précisé que l’Icac ne peut donc pas le poursuivre à nouveau pour le même délit. Me Siddartha Hawoldar a demandé que l’Icac produise un affidavit dans le cadre de cette motion pour démontrer la chronologie des offenses qu’elle reproche à son client.

Me Trishul Naga, représentant de la commission anticorruption, a souligné que ce n’est pas la procédure de l’institution de produire un affidavit dans le sillage d’un abus de procès. L’Icac se prononcera sur la motion de l’imam le 20 septembre 2018.

Le religieux est poursuivi sous vingt accusations de blanchiment d’argent. Cet ancien boucher de la Mauritius Meat Authority officiait comme prêtre à la Prison centrale de Beau-Bassin. Il est accusé d’avoir expédié, par voie aérienne, 108 000 euros (environ Rs 4 millions) à des proches du ressortissant ougandais James Kanamwanjee, en Ouganda et au Kenya. Ce dernier a été condamné à la prison à vie par la cour d’assises, le 4 décembre 1997, pour trafic de drogue.

L’imam est accusé d’avoir blanchi Rs 720 000 provenant du trafic de drogue. Il aurait, en avril 2009, crédité Rs 80 000 sur le compte de Nyasien Joynmer, un Kenyan, et Rs 100 000 au profit de Fatuma Kibirige, un Ougandais.

L’ancien boucher aurait aussi expédié en juillet 2009, via le bureau de change Thomas Cook, Rs 73 500 à l’Ougandais Namuga Madina. Ces transactions s’élèvent à Rs 5 millions et sont liées au trafic de drogue, selon l’Icac.

Quant à Jean Wesley Marthe (35 ans), Monique Jacqueline Marthe, née Raoula et âgée de 62 ans, et Jean Jimmy Alexis (38 ans), ils sont soupçonnés d’être propriétaires de maisons achetées avec l’argent provenant du trafic de drogue. Dans le cas de Jean Wesley Marthe et de Monique Jacqueline Marthe, les délits auraient été commis entre 2007 et 2008 à Baie-du-Tombeau. Pour ce qui est de Jean Jimmy Alexis, le délit aurait été commis le 14 septembre 2012, à Abercrombie.

 

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