Il est soupçonné d’avoir détourné plus de Rs 140 millions. Le ressortissant français Guillaume Bornot a comparu devant le tribunal de Bambous ce vendredi 15 octobre sous une accusation provisoire de blanchiment d’argent après son arrestation. Il a dû fournir une caution de Rs 75 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 1 million pour être remis en liberté.
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Que s’est-il réellement passé ?
C'est en février 2019 que la commission anti-corruption démarre une enquête suite à des transactions suspectes entre la State Bank of Mauritius et plusieurs compagnies offshores.
C'est ainsi que les enquêteurs se tournent vers une Management Company impliquée dans des virements d’argent.
Selon la compagnie, ces transactions ont été effectuées à la demande d'un client, un certain Vijay Pandya. Interrogé à son tour, le client a nié avoir donné de telles instructions et a affirmé ne pas connaître les compagnies vers lesquelles l'argent aurait été transféré.
C'est alors que l’Independent Commission Against Corruption (Icac) décide d'approfondir son enquête, avec l'aide d'une équipe du Forensic de la Malaisie.
L'enquête parvient à démontrer que de fausses adresses électroniques ont été créées pour les instructions de transferts d'argent.
Guillaume Bornot est soupçonné d'avoir envoyé des courriels contenant des virus au directeur d'une compagnie. Ce qui lui a permis de télécharger des données confidentielles.
À neuf reprises, cet habitant de Rivière-Noire a transféré un total de 3,6 millions de dollars vers la Malaisie.
Il faut souligner que la police malaisienne a déjà procédé à plusieurs arrestations dans le cadre de cette enquête.
Par ailleurs, un Money Trail de l’Icac a également permis de retracer une somme de 500 000 dollars à Hong Kong.
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