Sa peine de trois mois de prison avait été annulée en appel par le Conseil privé de la Reine. L’ancien journaliste Dharmanand Dhooharika réclame désormais Rs 75 millions de dommages au Directeur des poursuites publiques et à l’État.
« Cette affaire a miné ma santé au point où j’ai été victime d’une attaque cérébrale qui m’a partiellement handicapé », dit-il.
L’ex-journaliste a été condamné, le 17 octobre 2011, par la Cour suprême pour avoir « scandalisé la Cour » dans le sillage d’un article paru dans l’hebdomadaire Samedi Plus et dans lequel l’ancien avocat Dev Hurnam réclamait une enquête sur le chef juge d’alors, Bernard Sik Yuen. Dharmanand Dhooharika avait également écrit un éditorial mettant en cause l’impartialité et l’indépendance des juges.
Le Conseil privé a toutefois annulé la condamnation de Dharmanand Dhooharika, précisant que ce dernier n’a pas eu droit à un procès équitable et que la poursuite n’a pu prouver sa mauvaise foi.
Selon le demandeur, son état de santé s’est détérioré en raison de ce procès. « As a direct result of the contempt case which was hanging like a Damocles’ Sword on the above-named’s head, his health deteriorated to such an extent that he suffered a stroke and his left limb has been paralysed and he also lost his speech ».
Dharmanand Dhooharika précise que ce n’est que récemment qu’il a pu instruire ses hommes de loi de sa réclamation en dommages. Il a donc fait servir une mise en demeure au DPP et à l’État pour leur réclamer Rs 75 millions. Il est défendu par Me Ravi Rutnah et l’avoué Subiraj Sakurdeep.
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