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Biofarming : 45 planteurs en lice pour le label bio

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Les requêtes reçues représentent une première étape vers la production locale de légumes bio. Toutefois, pour le moment, le ministère ne propose qu’un certificat de niveau 1.

Le ministère de l’Agro-industrie poursuit sa mission de développer des produits agricoles bio sur plusieurs fronts. Si dans le Budget, le ministre des Finances a prévu Rs 20 millions pour une ferme bio à Britannia, l’Agro-industrie a reçu 45 demandes de certificat label bio. Les requêtes sont à l’étude au niveau des techniciens du ministère. Elles représentent une première étape vers la production locale de légumes bio.

Pour l’instant, le ministère ne propose que le certificat MauriGAP (General Agricultural Practices) de niveau 1. «Nous en sommes encore à une phase de transition au niveau de la certification, explique le ministre Mahen Seeruttun. C’est un travail de longue haleine et à terme, nous allons proposer des certificats MauriGAP avec plusieurs niveaux. »

Le ministère est en présence de 45 demandes de certificats MauriGAP qui sont actuellement à l’étude. Les demandeurs doivent respecter certains critères, mais l’élimination totale de pesticides n’est pas pour tout de suite et elle est réservée aux niveaux de certification supérieurs. « On ne peut devenir bio du jour au lendemain, explique le ministre. De toute façon, la terre a besoin d’une période de vide sanitaire pour se débarrasser des pesticides utilisées dans le passé. »

Pour aider cette transition, le ministère de l’Agro-industrie a déjà réservé une superficie de 60 arpents de terres à Britannia. Pravind Jugnauth en a fait mention dans son discours du budget sous l’appellation « exclusive biofarming/organic zone ». Rs 20 millions sont prévues pour la préparation de la terre ainsi que pour l’installation des infrastructures requises. « Quand nous en aurons fini avec la préparation de la terre, les intéressés pourront adopter la pratique de biofarming et faire une demande pour obtenir une parcelle », explique Mahen Seeruttun. Les soumissionnaires seront choisis sur la base de leur projet, précise le ministre : « Il faut qu’ils démontrent qu’ils sont sérieux. » C’est un comité technique qui se chargera de cette évaluation.

Au niveau du ministère, les structures de soutien ont déjà été créées. Une Biofarming Unit y a vu le jour et le Biofarming Development Scheme a été mis sur pied. Les planteurs concernés bénéficieront également d’une formation dans le domaine. En termes d’encouragements fiscaux, le secteur est éligible à un Income Tax Holiday de huit ans accordé aux nouvelles petites et moyennes entreprises.

 

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