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Biodiversité marine : l’UE finance une étude sur les raies et les requins

requins Cette étude aura également pour but de connaître davantage ces espèces qui sont encore méconnues et menacées d’extinction.

Un projet biodiversité. Telle est l’initiative de la Commission de l’océan Indien (COI). Pour le financement de cette étude, la COI pourra compter sur l’Union européenne. Ce thème a fait l’objet d’un atelier régional durant la semaine écoulée.

Analyser la situation au sein de la population des raies et des requins dans la région du Sud-Ouest de l’océan Indien. Pour ce projet, la COI travaille en étroite collaboration avec la Convention de Nairobi et la World Conversation Society. Pour lancer cette étude, un atelier régional de restitution du rapport sur la situation des raies et des requins a débuté le mercredi 5 avril à l’hôtel Palm, à Quatre-Bornes et a pris fin le vendredi 7 avril. Avec l’appui technique des étrangers, la COI pourra évaluer l’état des raies et des requins.

Lors de la 8e Conférence des Parties à la Convention (COP8), qui s’est tenue aux Seychelles en 2015, les techniciens avaient présenté les résultats préliminaires de cette étude. Toutefois, aucune décision spécifique n’avait été prise. La raison, selon la COI, tient au fait que les détails du rapport devaient être examinés davantage par les États membres de la Convention de Nairobi. La région sud-ouest de l’océan Indien est présentée comme un « hot spot » de la biodiversité marine. Selon des études, cette région contient quelque 38 espèces endémiques d’importance mondiale parmi lesquelles figurent les requins et les raies, ce qui représente une population mondiale de 20 %.

Cette étude aura également pour but de connaître davantage ces espèces qui sont encore méconnues et menacées d’extinction. Selon la COI, des lacunes existent toujours en ce qu’il s’agit de la connaissance des requins et des raies. Les techniciens devront se pencher davantage sur la distribution, l’écologie, la biologie de la reproduction et autre que l’état de cette population. Les répercussions de la pêche seront également prises en considération.

L’atelier régional avait pour but de valider le rapport régional sur la situation de ces espèces. Mais aussi de préparer une feuille de route régionale pour la gestion de ces espèces et leur conservation. Plusieurs experts africains ont participé à cet atelier, notamment des Comoriens, Kenyans, Malgaches, Mozambicains, Seychellois, Somaliens, Sud-Africains, Tanzaniens ainsi que des experts réunionnais.

 

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