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Bhavish Rosun abattu par la police - Les policiers de l’ERS : «On a privilégié la sécurité de la mère et des enfants»

Le sergent Marion expliquant à ses collègues le fil des événements jeudi soir.

Le sergent Marion, et les constables Seechurn et Veerasamy ont participé à une reconstitution le vendredi 3 janvier 2020. Il s’agit des trois policiers de l’Emergency Response Service (ERS) qui ont été mandés jeudi soir au domicile des Rosun. Ces officiers ont montré aux enquêteurs l’endroit où Bhavish Rosun (22 ans) se trouvait au moment du drame. Dans leurs dépositions enregistrées par des officiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) et du Central Criminal Investigation Department (CCID), ils ont déclaré : « On a privilégié la sécurité de la mère et des enfants. » 

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Thèse que privilégie aussi à ce stade la police, sous la supervision du Deputy Commissioner of Police (DCP) Reekoye. Elle estime que les policiers ont agi dans l’intérêt de la sécurité d’une mère en détresse et de ses enfants mineures. Les policiers de l’ERS ont indiqué aux enquêteurs qu’il était 19 h 50 quand ils ont été mandés sur le lieu après avoir été sollicités par des proches du jeune homme. Selon leurs dires, en arrivant sur place, ils ont vu Bhavish Rosun fou de rage. Ce dernier était, selon eux, muni d’un sabre et d’un « belna ». 

Il l’agressait. Il était armé et il y avait des traces de sang.»

Dans leurs versions, les policiers de l’ERS indiquent que la porte de la maison était verrouillée. En regardant par une fenêtre, ils auraient aperçu le jeune père de famille s’en prendre à son épouse et à un bébé. « Il l’agressait. Il était armé et il y avait des traces de sang», explique l’un des officiers. 

Ils ont tenté d’entrer dans la maison en brisant les vitres d’une fenêtre, mais en vain. Ils racontent qu’ils ont ensuite lancé une bombe lacrymogène, mais Bhavish Rosun serait devenu encore plus violent. Ils ajoutent que le jeune homme s’apprêtait à faire davantage de mal à sa famille et que le constable Veerasamy n’a eu d’autre choix que de faire feu sur lui, à travers la fenêtre endommagée. 

 

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