Berguitta : la galère des sinistrés

« Cela fait deux jours que nous sommes privés de nourriture », déplore Marie-Thérèse, une des sinistrées au centre de refuge de Traquebar. Ils sont nombreux à se plaindre des commodités mises (ou pas) à leur disposition. 

« Nous sommes dans le centre depuis deux jours. Nos maisons se trouvent près d'une rivière et elles ont été inondées. Nou pa finn gagn nanie ziska ler », s'insurge Marie-Thérèse. 

La ministre de l'Egalité des genres et députée de la circonscription no 2 (Port-Louis Sud/Port-Louis Centre), Roubina Jadoo-Jaunbocus, est intervenue. La ministre a fait en sorte que des denrées alimentaires comme de l'eau et du pain venant des boulangeries soient apportées aux sinistrés de Tranquebar. Roubina Jadoo-Jaunbocus en appelle aussi à la générosité des Mauriciens.

Au centre de refuge de Bambous, des mères de famille s'insurgent qu'il n'y ait que deux matelas pour 60 personnes. « Mo bann zanfan finn dormi vant vid yer swar », s'indigne Sarah-Jane.

La Sécurité sociale affirme que toutes les dispositions seront prises pour les sinistrés. Les officiers se rendront à cet effet dans les centres de refuge.

Par ailleurs, les Mauriciens ne sont pas restés insensibles à cette situation. Plusieurs bénévoles se sont rendus dans les centres de refuge, les bras chargés de nourriture.