Bérenger : « Le PTr mènera l'alliance si nous allons aux élections générales ensemble »

« Le Parti Travailliste (PTr) mènera l’alliance si nous allons aux élections générales ensemble ». C’est ce qu’a affirmé Paul Bérenger ce jeudi 16 mars. Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) répondait aux questions des journalistes à l’issue de sa rencontre avec le leader du PTr, Navin Ramgoolam et celui du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), Xavier Luc Duval à son domicile à Riverwalk, à la mi-journée. Cependant Paul Bérenger a indiqué que les discussions se poursuivront lors de leur prochaine rencontre, prévue jeudi 23 mars. 

Interrogé sur la tenue d'un meeting conjoint le 1er mai, le leader du MMM a déclaré : « Si nou al ansam le premier me, nou target se devan lotel gouvernman à Port-Louis ». Paul Bérenger dit n’être pas étonné si la tenue des élections municipales soit renvoyée une nouvelle fois. 

Élections municipales :

« La manière dont gère ce gouvernement, il ne serait pas étonnant qu’il essaie de renvoyer à nouveau les élections municipales. Si li konfirme ki pou ena, PTr, MMM ek PMSD pou al ansam », a déclaré le leader des mauves. 

Gratuité des écoles pré-primaires :

Paul Bérenger a également critiqué Pravind Jugnauth à propos son annonce de la gratuité des écoles pré-primaires dès la rentrée de janvier 2024. Selon lui, le Premier ministre ne connaît pas la situation actuelle et ne fait que promettre la gratuité. « Ce n'est pas faisable » a-t-il ajouté. Mais, le leader des mauves souligne qu’il est en faveur d'une aide maximale pour les écoles pré-primaires.

« Icac : une ‘cover-up machine’ » :

En outre, le leader du MMM estime que la Commission anticorruption (Icac) mène des « pseudos-enquêtes » pour « embêter la population ». « Depuis 2015, nous constatons que l'Icac est devenue une machine à blanchir, voire une cover-up machine. Je demande à la population de ne pas avoir confiance dans les enquêtes bidon de l'Icac », a-t-il déclaré.
Paul Bérenger a, par ailleurs, commenté la rentrée parlementaire, les conflits russo-ukrainiens et le communiqué « controversé » du Commissaire de police.