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Belle-Vue Maurel: La salle des fêtes de la discorde

Une salle utilisée pour la célébration de mariages et autres fêtes suscite la polémique à Belle-Vue Maurel. Elle est située au milieu d’une zone résidentielle. Les résidents dénoncent la pollution sonore et autres inconvénients qui leur sont causés par la présence des fêtards jusqu’aux petites heures. Les résidents de Riverside Street, à Belle-Vue Maurel, ont adressé une pétition au Bureau du Premier ministre, car ce dernier est aussi député de la circonscription No 7. Informé de cette démarche inhabituelle, le conseil de district de Rivière-du-Rempart a sommé le propriétaire de la salle à respecter les conditions attachées à son permis d’opération. La correspondance datée du 26 août de R. Beeharry, Acting Chief Executive du conseil de district de Rivière-du-Rempart est on ne peut plus claire. Le propriétaire d’une salle de fêtes (pour célébrer entre autres des mariages) doit se conformer à des conditions d’opération rattachées à son Building and Land Use Permit obtenu en 2013. Le propriétaire devra entre autres aménager un espace parking ; solliciter l’assistance de la police lors de chaque événement ; équiper son bâtiment d’un système d’insonorisation et stopper toute activité tapageuse à 22 heures. Au cas contraire, la collectivité locale sévira.

Réceptions et mariages

Dans leur pétition adressée au Bureau du Premier ministre, les habitants de Riverside Street, Belle-Vue Maurel s’étonnent de l’octroi d’un tel permis d’opération dans leur morcellement résidentiel. Le permis a été accordé en 2013, sans que les habitants n’aient eu à exprimer leur accord. « En 2013, un panneau avait été placardé pour annoncer l’ouverture d’une salle polyvalente. Nul ne nous a précisé la nature des activités qui y seraient organisées. Au départ, la salle accueillait des réunions de prières. Puis, du jour au lendemain, on a commencé à y organiser des réceptions, puis des mariages et autres fêtes. Depuis, c’est devenu l’enfer. Les visiteurs bruyants garent leurs voitures n’importe où. Ils obstruent les passages, les accès devant les résidences. Certains sans-gêne urinent devant la porte des maisons, d’autres klaxonnent à des heures tardives sans se soucier de la tranquillité des résidents qui dorment. En trois occasions, j’ai consigné une déposition au poste de police de Rivière-du-Rempart, mais sans succès », témoigne Manivassen Arnasalon. «Je suis malade, je fais de mon mieux pour maintenir des relations de bon voisinage avec le propriétaire de cette maison. Face à nos protestations en raison des préjudices qu’il nous cause, le propriétaire des lieux nous a servi une mise en demeure. Il nous réclame un million de roupies de dommages pour ‘ obstruction au bon déroulement de son business’». Le 10 septembre, Me Hilda Yerriah, avoué de Manivassen Arnasalon réplique à la mise en demeure. Elle explique que son client est très malade et a droit à un peu de tranquillité. Il n’a donc pas l’intention de payer les dommages réclamés. Nous avons appris que cette affaire est suivie de près par le Bureau du Premier ministre.
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