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Bébés et personnel contaminés à la Covid-19 : Francesca veut récupérer ses jumelles du ‘shelter’ de Cap-Malheureux

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La mère de jumelles sont placées au centre relais L’Oiseau du Paradis à Cap-Malheureux, Francesca Sandy Quatre-Bornes veut reprendre au plus vite ses enfants qui auront un an le 19 octobre prochain. Ces bébés y ont été testés positifs à la Covid-19.

Cette mère de famille veut s’occuper de ses jumelles.
Cette mère de famille veut s’occuper de ses jumelles. 

Elle ne sait plus à quel saint se vouer. Elle frappe à toutes les portes mais ne reçoit pas de réponse. La Child Development Unit (CDU) lui avait retiré la garde de ses enfants lorsqu’elles avaient trois mois pour les placer dans un abri. Par la suite, cette mère de famille a entrepris des démarches pour les récupérer. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, des bébés et certains membres du personnel du centre relais L’Oiseau du Paradis ont été testés positifs à la Covid-19.

Vu que plusieurs enfants ont été contaminés, elle souhaite que la CDU lui rende ses jumelles afin qu’elle puisse prendre soin d’elles.  

 « Je vis avec un stress continu. S’il y a un problème, le ministère doit m’informer. ‘Bizin ena kit problem pou ki bann la anpess mwa get mo zenfan », dit-elle. 

Selon cette mère, les officiers de la CDU l’avaient autorisée à venir rendre visite à ses enfants le jeudi 9 septembre, mais par la suite cela a été annulé. « On m’avait dit qu’on allait venir me chercher chez moi, mais je leur ai fait comprendre que je pouvais voyager en autobus pour voir mes enfants », lance-t-elle. 

Le shelter qui se trouve  à Cap-Malheureux.
Le shelter qui se trouve à Cap-Malheureux. 

Ordre de la cour

Cette dernière indique que cela fait plusieurs mois qu’elle n’a pas vu ses enfants, soit depuis que la CDU les a prises. Elle explique que les officiers lui avaient fait comprendre qu’elle pourrait voir ses enfants le mardi 14 septembre, mais cette rencontre a encore une fois été reportée. Elle n’en connaît pas les raisons.

« Je ne sais même pas si mes enfants sont en bonne santé ou pas. Je n’ai aucun contact avec elles. Les officiers m’ont demandé de me faire vacciner, alors je suis partie me faire administrer le vaccin Johnson & Johnson, mais malgré cela, on ne me laisse pas voir mes enfants», se plaint-elle. « Je ne reçois aucun renseignement. Je ne sais pas quoi faire. ‘Zot ti capav o mwin retourn mwa mo zenfan. Mo ti capav okip zot’ », lâche-t-elle.

Au sein du ministère de l’Égalité des genres, on indique que personne ne peut avoir accès à un abri pour enfants. « C’est sur ordre de la cour que la garde d’un enfant est retirée et la personne concernée doit faire une demande », fait-on comprendre.
 

 

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