Economie

Beachcomber: «Les activités marocaines restent très difficiles»

Le Domaine Royal Palm Marrakech
Le premier groupe hôtelier du pays affirme que son projet marocain est une source de pertes nettes. La situation est à l’opposé de Maurice, son principal marché. « Notre plan de restructuration financière est en bonne voie et 2016 devrait voir la concrétisation de certaines initiatives stratégiques, comme le Beachcomber Hospitality Fund. Ces initiatives réduiront notre endettement et nos frais financiers. Après l’éclaircie, on peut parler d’embellie pour notre groupe en 2016 », affirme Gilbert Espitalier-Noël, Chief Executive Officer (CEO) de New Mauritius Hotels Limited, aussi connue comme Beachcomber. Dans le dernier numéro de Beachnews, journal d’entreprise du groupe, le CEO concède que « toutefois, et c’est là notre gros défi, les activités au Maroc restent très difficiles et largement déficitaires. » Le projet de Beachcomber à Marrakech, au Maroc, s’étend sur 231 hectares. Le Domaine Royal Palm Marrakech a ouvert ses portes en décembre 2013. Le domaine résidentiel dispose de 93 villas (pour la première phase), un parcours de golf de 18 trous et l’hôtel Royal Palm Marrakech. L’établissement comprend 134 suites et villas. Le Maroc fait partie du Maghreb, un groupe de trois pays, incluant l’Algérie et la Tunisie, situé au nord du continent africain. Ces pays sont en première ligne de menaces terroristes, créant une instabilité très défavorable à l’industrie du tourisme. D’ailleurs en 2015, le nombre de visiteurs dans ce royaume a chuté de 1 %, rapporte le Huffington Post dans un article en date du 15 mars. « Nous travaillons activement, afin de tout mettre en œuvre pour améliorer les performances à Marrakech », précise Gilbert Espitalier-Noël. Alors qu’au Maroc, on positive sur une chute moindre des arrivées, à Maurice il est question d’embellie avec des arrivées de 1,23 million en 2016. Les recettes atteindront les Rs 54 milliards, selon les estimations de la Banque de Maurice. Après une fin d’année 2015 en boulet de canon, 2016 sera donc une nouvelle année de records. Les partenaires de l’industrie travaillent en étroite collaboration pour se débarrasser de la basse saison, une période courant sur six mois, synonyme de pertes pour les opérateurs. Beachcomber, premier groupe hôtelier du pays en termes d’hôtels, de recettes et de capitalisation boursière, affirme que les affaires pour la période du 1er avril au 30 juin sont positives. « Il y a d’abord la bonne performance du premier trimestre de la présente année financière 2015-2016, avec une croissance de 45 % des profits opérationnels et de 23 % des profits après impôt. Le deuxième trimestre s’annonce tout aussi bon », indique le CEO de Beachcomber. « Les réservations pour le troisième trimestre sont en nette progression par rapport à l’année dernière. La passion et la motivation de toutes nos équipes y sont pour quelque chose dans ces résultats. » À la Bourse de Maurice, le titre New Mauritius Hotels a perdu 1,1 % — soit 25 sous — pour passer à Rs 22 par action. À la séance du mercredi 16 mars, selon les données boursières, ce sont 17 400 actions qui ont été échangées pour un montant de Rs 385 870.

Stratégie interne: « Un souffle nouveau à Beachcomber »

Malenn Oodiah, directeur de communication de Beachcomber, affirme dans son éditorial de Beachnews : « Pour réussir le vaste chantier 2016, nous devons tous mettre le cœur à l’ouvrage pour construire le Beachcomber d’aujourd’hui et de demain. (...) Il faut que chacun d’entre nous devienne un acteur du changement en cours. Dans le monde actuel qui est en perpétuel changement, il faut savoir se remettre en cause, faire preuve de pro-activité. Nous n’avons cessé de le dire ces derniers mois : il y a un souffle nouveau à Beachcomber. 2015 a été une année charnière. Faisons de 2016 une plateforme de lancement pour le Beachcomber de demain. »

<
Publicité
/div>
  • defimoteur

     

Related Article
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !