Bateaux de croisière : une étude pour la remise à niveau des ports de l’océan Indien

Comment permettre à l’ensemble des ports de la région de se mettre au même niveau afin de permettre une meilleure croissance pour tous ? C’est la réponse qui est attendue de l’étude, qui coûtera environ Rs 10 millions, financée par l’Union européenne et l’Agence Française de Développement.

Le protocole d’accord a été signé aux Seychelles par le représentant d’Inchcape, firme mauricienne qui produira l’étude, et Ramalingum Maistry, président de l’Association des ports des îles de l’océan Indien.

L’étude, qui prendra six mois pour être préparée, se focalisera sur les pays qui font partie des les îles Vanille et couvrira ainsi Maurice, Madagascar, La Réunion, Mayotte et les Maldives. « L’étude permettra aussi de comparer les ports de la région et ainsi mieux savoir ce qui doit être fait pour les mettre au même niveau. Cela nous permettra d’adopter les meilleures pratiques offertes par d’autres ports », a expliqué Ronny Brutus, Chief Executive de la Seychelles Ports Authority.

Parmi les principaux objectifs, rendre les ports plus attractifs pour les bateaux de croisière. Ce segment du secteur touristique représente une manne pour les ports visités. Pour la saison 2018-2019, les Seychelles ont vu accoster 46 bateaux de croisière.

« Il y a un énorme potentiel dans l’océan Indien quand on parle de bateaux de croisière. Nous devons trouver le moyen de capter ce trafic. C’est pourquoi cette étude nous permettra de mieux comprendre l’évolution de ce secteur et de connaître nos forces et faiblesses », affirme Ramalingum Maistry.

Une fois l’étude terminée, il s’agira de préparer un plan d’action commun pour permettre une meilleure croissance de ce marché au niveau de l’océan Indien.