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Bastos : «Il est difficile de nous défendre contre des actions quand leur raison d’être n’est pas claire»

Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur et CEO de Quantum Global.

Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur et Chief Executive Officer de Quantum Global, sort de son silence. Dans un communiqué émis ce jeudi 12 avril, cet homme d’affaires suisse, dont les comptes totalisant Rs 5 milliards ont été gelés à la demande de la Financial Intelligence Unit (FIU), se défend d’être mêlé à un «transfert bancaire litigieux de 500 millions de dollars» en Angola.

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«Je réfute catégoriquement ces allégations et confirme sans équivoque que ni Quantum Global, ni moi n’étions parties prenantes de ces transactions ou n’y avons participé», affirme-t-il dans ce communiqué. 

On peut aussi y lire que «Quantum Global a annoncé, ce jeudi 12 avril, avoir formellement demandé à la Financial Services Commission (FSC) de Maurice une explication exhaustive de sa décision de suspendre les licences d’opération de l’entreprise la semaine dernière». 

Selon le communiqué, Quantum Global, a également «souhaité bénéficier d’une procédure juste et impartiale».

«Il est difficile de nous défendre contre des actions prises par les autorités lorsque la raison d’être de ces actions n’est pas claire. Cela, en dépit de nos demandes répétées pour des explications», soutient Jean-Claude Bastos de Morais. 

«La FSC a affirmé avoir suspendu les licences d’opération le 8 avril en se basant sur une mesure de restriction émise par la Cour suprême de Maurice, accordant à Quantum Global un délai de sept jours pour fournir une déclaration écrite. Néanmoins, l’instance régulatrice n’a fourni aucun détail quant à la cause de cette mesure de restriction ou de la suspension des licences», peut-on lire dans le communiqué.

L’homme d'affaires demande à la FSC de «respecter les procédures établies et de prendre note que toute action additionnelle qui ne respecterait pas ces procédures pourrait grandement nous nuire».

«Nous restons confiants et fermes quant à notre capacité à nous défendre vigoureusement, et nous prévoyons de le faire une fois que nous aurons compris les raisons précises des actions prises contre nous», explique Jean-Claude Bastos de Morais.

Ci-dessous le communiqué dans son intégralité : 

Ebène, île Maurice, 12 avril 2018 – Quantum Global a annoncé, ce jeudi 12 avril, avoir formellement demandé à la Financial Services Commission (FSC) de Maurice une explication exhaustive de sa décision de suspendre les licences d’opération de l’entreprise la semaine dernière. L’entreprise a également souhaité bénéficier d’une procédure juste et impartiale.

La FSC a affirmé avoir suspendu les licences d’opération, le 8 avril, en se basant sur une mesure de restriction émise par la Cour Suprême de Maurice, accordant à Quantum Global un délai de sept jours pour fournir une déclaration écrite. Néanmoins, l’instance régulatrice n’a fourni aucun détail quant à la cause de cette mesure de restriction ou de la suspension des licences.

 « Il est difficile de nous défendre contre des actions prises par les autorités lorsque la raison d’être de ces actions n’est pas claire. Cela, en dépit de nos demandes répétées pour des explications », déclare Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur et CEO de Quantum Global. 

Il ajoute que « l’absence d’une procédure équitable et la précipitation pour nous sanctionner ont eu un impact négatif important sur les opérations de Quantum Global. Cette situation a réellement affecté nos employés, nos clients, nos partenaires et les projets d’investissements importants que nous pilotons en Angola et à travers l’Afrique. Cela n’est pas normal et va à l’encontre des principes de base de la justice. Nous avons d’urgence besoin d’une procédure équitable afin de nous disculper et de continuer à mener nos activités d’investissement, pour le bien de nos clients et le développement positif de l’Afrique ».

En tant qu’investisseur important à Maurice, Quantum Global dit s’attendre que la FSC suive les procédures établies et accorde à l’entreprise l’opportunité de se défendre. « Nous souhaitons également que la FSC soutienne tout investisseur souhaitant expliquer son cas en toute transparence, afin de prouver qu’il n’y a aucune maldonne », ajoute Jean-Claude Bastos de Morais.

Quantum Global est un gestionnaire de fonds et l’entreprise mène ses activités selon les politiques d’investissement et les lois applicables à Maurice et dans le reste du monde, précise le CEO. « Les sept fonds d’investissements basés à Maurice respectent strictement les normes IFRS. »

Quantum Global lutte aussi contre des allégations mensongères dans les médias selon lesquelles l’entreprise est impliquée dans une enquête menée par les autorités angolaises autour d’un transfert bancaire litigieux de $500 millions. Ces allégations mensongères persistent en dépit d’un communiqué officiel publié sur le site web de l’entreprise, le 4 avril, indiquant que ni Quantum Global, ni M. Bastos n’étaient parties prenantes de cette transaction ou y sont liés de quelque manière. 

« Je réfute catégoriquement ces allégations et confirme sans équivoque que ni Quantum Global, ni moi n’étions parties prenantes de ces transactions ou n’y avons participé », a déclaré M. Bastos.

« Nous demandons à la FSC de respecter les procédures établies et de prendre note que toute action additionnelle qui ne respecterait pas ces procédures pourraient grandement nous nuire. »

« Nous restons confiants et fermes quant à notre capacité à nous défendre vigoureusement, et nous prévoyons de le faire une fois que nous aurons compris les raisons précises des actions prises contre nous », a conclu M. Bastos.

 

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