Basheer Taleb : «Le 3e trimestre reste une période stressante pour les élèves»

En ce début du troisième trimestre, le pédagogue Basheer Taleb donne quelques conseils aux élèves. Comme tout enseignant, il souhaite la réussite de tout le monde.

Le troisième  trimestre est qualifié de période importante dans la vie de tout étudiant. En tant que professionnel de l’éducation, que leur conseillez-vous pour bien utiliser ce temps ?
En effet, le troisième trimestre est crucial au primaire et au secondaire. L’épreuve des examens définitifs nous guette. Le temps est compté. Pour les élèves qui ont travaillé de manière régulière et systématique, il s’agit de renforcer les zones de faiblesse en travaillant autant d’exercices que possible, par exemple, afin de développer la confiance en soi. Il ne faut pas oublier pour autant les domaines où on se sent bien confiant. La révision périodique est recommandée. Les questionnaires des examens des années précédentes sont d’une grande aide quand ils sont bien travaillés, bien corrigés et bien commentés par les maîtres. Certaines institutions organisent des mock exams pour certains sujets afin de diagnostiquer le niveau des élèves. 

Certains élèves ont sûrement obtenu de mauvaises notes lors des examens du deuxième trimestre. Que leur conseillez-vous pour améliorer leurs résultats et réussir le troisième trimestre ?
Pour les élèves qui n’ont pas complété le programme d’études de manière satisfaisante, il est impératif d’augmenter le temps d’études en sacrifiant des activités qui demandent beaucoup trop de temps. C’est le cas des élèves qui ont obtenu de mauvaises notes aux examens du deuxième trimestre, par exemple. Au secondaire, on peut aussi avoir recours à une sélection de chapitres pour la révision. Mais le conseil des enseignants est essentiel. 

En règle générale, quelle est l’attitude que l’élève devrait adopter lors de ce trimestre ? 
Le dernier trimestre reste une période stressante pour les élèves. Il faut trouver un équilibre pour que le stress ne dégénère pas en dépression. Donc, une prise en charge affective des élèves est recommandée. Parents et enseignants doivent s’y mettre pour soutenir l’apprenant et le maintenir dans un état d’esprit positif. La peur de ne pas réussir peut être paralysante.