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Barlen Vyapoory : «Le Royaume-Uni doit respecter Les institutions»

Barlen Vyapoory Le président par intérim de la République est intervenu à l’Assemblée générale des Nations unies.

Le président par intérim de la République, Barlen Vyapoory, a réitéré l’appel lancé au Royaume-Uni de reconnaître la souveraineté de Maurice sur les Chagos. C’est le message qu’il a voulu transmettre dans le discours qu’il a prononcé le vendredi 27 septembre 2019 à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

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Prenant le temps de remercier les chefs d’État et de gouvernement présents qui accordent leur soutien à Maurice, il a rappelé que la résolution du 22 mai dernier était accompagnée d’un délai maximal de six mois. Celui-ci expire le 22 novembre 2019. Barlen Vyapoory a exhorté le Royaume-Uni à respecter l’opinion de la Cour internationale de justice et la décision des Nations unies en cessant inconditionnellement son administration de l’archipel des Chagos.

« Le vote du 22 mai donne effet à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice de la Haye », a-t-il soutenu. Un avis consultatif qui a statué que l’excision des Chagos du territoire mauricien pour accorder son indépendance à notre République était « illégale ». Barlen Vyapoory a expliqué que le rapport du secrétaire général de l’Assemblée générale des Nations unies sur la mise en œuvre de cette résolution est attendu.

« L’île Maurice et son gouvernement comptent sur le soutien continu des pays membres des Nations unies pour enfin compléter le processus de décolonisation. Le gouvernement mauricien a déjà enclenché des procédures pour le retour des Mauriciens, surtout ceux de la communauté chagossienne, sur l’archipel. » Le président par intérim a aussi eu une mention spéciale pour le dossier Tromelin. Il a expliqué que l’État mauricien veut une « résolution » rapide de la question de la souveraineté de cette île avec la France.

Le président par Intérim a aussi fait mention de plusieurs urgences globales, dont le réchauffement climatique qui, a-t-il rappelé, tue à petit feu les petits États insulaires. Il a ajouté que l’appel des jeunes pour protéger la nature ne peut pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Il est nécessaire, selon lui, d’augmenter les finances pour tout mettre en œuvre afin de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, permettant ainsi de respecter l’accord de Paris.

Barlen Vyapoory a expliqué les divers projets de Maurice dans ce combat. Il a commencé par parler du Metro Express, qui est un système de transport à faible émission de carbone. Il a aussi évoqué la campagne verte massive que mène le pays et le redoublement des efforts pour aller davantage vers les énergies renouvelables d’ici 2030.

 

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