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Barlen Munsami : «Il faut réintroduire le permis à points»

Les accidents de la route se poursuivent malgré plusieurs mesures prises à ce jour.

L’expert en sécurité routière soutient que huit ans après son introduction, la formule du cumul d’infractions au code de la route n’a pas fait ses preuves. 

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La proposition visant à modifier le système de cumul d’infractions au code de la route ne semble pas convaincre Barlen Munsami, expert en sécurité routière. Selon cet ancien policier, les amendements proposés ne parviendront pas à atteindre l’objectif visé, qui est de réduire le nombre d’infractions et de décès sur les routes. 

Selon lui, la solution la plus efficace face aux dangers de l’insécurité routière est la réintroduction du permis à points. « Quand ce système était en vigueur, la crainte d’accumuler des points et de perdre leur permis incitait les gens à adopter un meilleur comportement au volant », déclare-t-il.

L’auteur de l’ouvrage Le guide complet du conducteur rappelle que le système de cumul d’infractions au code de la route a été mis en place en 2015 en remplacement du système du permis à points. À l’époque de son introduction, souligne-t-il, une personne pouvait se voir retirer son permis de conduire si elle commettait six infractions routières dans un délai de 24 mois. Cependant, lorsque le gouvernement a constaté que cette mesure ne produisait pas les résultats escomptés en termes de sécurité routière, il a apporté, trois ans plus tard, des amendements à la loi afin de ramener le nombre d’infractions à cinq. 

« Cinq ans plus tard, le gouvernement décide de nouvelles modifications pour réduire le nombre d’infractions à quatre en 24 mois, entraînant l’annulation du permis de conduire », précise-t-il. Ainsi, selon lui, cela démontre clairement que cette formule n’est pas efficace, car elle ne parvient pas à modifier le comportement des automobilistes. 

« Un conducteur sait que son dossier sera effacé s’il ne commet pas la même infraction pendant une période de deux ans. Il lui suffit donc de se tenir tranquille pendant cette période », affirme-t-il. 

Transport en commun : le gouvernement mise sur un redéploiement 

Afin d’améliorer les services de transport dans les zones reculées, des dispositions seront prises pour redéployer les bus existants vers d’autres routes. Ci-dessous les conditions liées :

  • Si le ministre est convaincu que cela servira l’intérêt public, il peut demander à la National Land Transport Authority (NLTA) d’autoriser un titulaire de licence existant à redéployer son bus d’une route existante vers une autre route ou zone.
  • Le service sur la route à partir de laquelle le bus doit être redéployé ne sera pas impacté de manière négative.
  • La NLTA doit être convaincue que le titulaire de licence a fourni un service adéquat.
  • Les autorités peuvent autoriser le redéploiement des transports lorsqu’il y a eu des demandes ou des plaintes de la part des usagers et des utilisateurs des transports en commun concernant le niveau de service fourni par l’opérateur de bus existant.
  • salon

     

 

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